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Billet de blog 24 février 2011

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Florence Cassez répond à une tribune de Mediapart

Chers lecteurs, j'ouvre une fois de plus les colonnes de ce blog à une contribution extérieure. Cette fois-ci, c'est Florence Cassez elle-même qui souhaite réagir à l'analyse de la philosophe Dominique de Courcelles, invitée du Club de Médiapart il y a quelques jours.

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Chers lecteurs, j'ouvre une fois de plus les colonnes de ce blog à une contribution extérieure. Cette fois-ci, c'est Florence Cassez elle-même qui souhaite réagir à l'analyse de la philosophe Dominique de Courcelles, invitée du Club de Médiapart il y a quelques jours.

Pour ceux qui n'auraient pas suivi le débat, cliquez ici. Vous pourrez y lire la lettre collective des correspondants de presse francophone au Mexique, qui souhaitent (souhaitons) rappeler les points fondamentaux de ce montage policier et médiatique.

Voici la réaction que Florence Cassez nous a fait parvenir depuis sa prison, par l'intermédiaire d'un des journalistes français qui lui a rendu visite il y a quelques jours:

"Je suis indignée madame De Courcelles, indignée par votre bêtise, indignée par votre mépris à mon égard, indignée par votre jugement de valeur odieux et stérile, indignée par votre idée de la justice, indignée par votre vision toute petite qui ne fait que reprendre des mensonges diffamatoires.

Pourquoi tant de méchanceté ? Pourquoi tant de mensonges ? Pourquoi profitez-vous de votre statut pour faire croire que vous savez des choses, que vous avez une connaissance fine du dossier alors que vous ne savez rien ?

Qui êtes-vous madame De Courcelles ? Qui sont donc vos amis au Mexique ?

Depuis plus de 5 ans j’ai lu beaucoup d’horreurs à mon encontre. La plupart émanaient de Mexicains persuadés par les médias et les associations sécuritaires de ma culpabilité mais votre intervention est d’un tout autre genre : c’est une agression, une méchanceté gratuite. Ce sont les mauvaises gens comme vous qui me donne envie de lutter, encore et toujours, de me battre pour moi mais aussi pour tous les innocentes victimes d’une justice arrangée que vous défendez et que vous cautionnez par votre article.

Florence Cassez" /