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LE PRESIDENT DU TGI ROGER MONDONNEIX AURAIT IL VIOLE LA LOI ?

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Billet de blog 15 janvier 2014

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Jean-Louis Guimberteau ne cède pas !

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Jean-Louis Guimberteau, qui se bat pour les droits des enfants de parents séparés, a repris sa brouette afin de parcourir 1 070 kilomètres jusqu’à l’Élysée.

Jean-Louis Guimberteau et sa brouette devant le tribunal de Libourne, hier matin.

Publié le 15/01/2014  par Sud Ouest.fr 

  Photo de Jean-Charles Galiacy

La même brouette, un parcours similaire et une quarantaine d'étapes entre Bordeaux et Paris afin de dénoncer, de nouveau, « les droits bafoués des enfants divorcés ». Jean-Louis Guimberteau était de retour à Libourne, hier matin, un peu plus de deux ans après la dernière édition de son périple où, encore, il s'était arrêté devant le palais de justice de la bastide. Après deux grèves de la faim (2008 et 2009) et déjà deux Bordeaux-Paris (2010 et 2011) derrière son drôle d'engin, l'ancien agent EDF, originaire de Lussac, poursuit donc son combat.
Spolié de son héritage
Le sexagénaire a vécu une séparation violente et douloureuse, celle de ses parents alors qu'il n'avait que quatre ans. Son père, entraperçu un peu plus grand aux Dagueys, il le reverra seulement vingt-deux ans plus tard. Et celui qui vit en région parisienne s'estime toujours spolié de l'héritage paternel (une maison et plus de quatre hectares de vignes sur l'appellation Lussac-Saint-Émilion), propriété, désormais, de la fille de la dernière concubine de son père.
La justice (avis de la Cour de cassation en 2007) l'a débouté de ses demandes. Et, depuis, l'ancien Girondin n'a de cesse que d'engager des actions médiatiques pour son cas personnel mais aussi, plus généralement, celui des enfants de parents divorcés.
« On estime à 700 000 le nombre d'enfants, en France, privés d'un de leurs deux parents, explique-t-il. Il y a l'éloignement géographique ou l'aliénation parentale. Tout doucement, il y a des améliorations avec des groupes de travail dont, malheureusement, les enfants de divorcés en sont exclus. » Sur sa brouette, un écriteau cible la justice : « Magistrats, trop de victimes de vos erreurs. » À l'intérieur, il a entreposé une banderole, des affiches, une bouteille d'eau. Ses cartes et la nourriture se trouvent dans son sac à dos. Sur la route, il écoute sa petite radio.
Jean-Louis Guimberteau doit cette fois accomplir 1 070 kilomètres en 39 étapes. Hier, il a rallié Arveyres à Galgon où réside sa mère, avec qui la relation reste très conflictuelle. Aujourd'hui, il repassera par Libourne avant de gagner Lussac où son père, viticulteur, a vécu.
Une quasi-certitude, si la santé et celle de ses proches le lui permettent, il repartira l'année prochaine pour un nouveau Bordeaux-Paris. Il songe également à changer d'engin. Au lieu d'une brouette, il aimerait bien pousser une « chiotte roulante. » Afin d'attirer, encore un peu plus, l'œil sur lui et son combat.

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