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Billet de blog 16 février 2017

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LES IMPOSTEURS AUSSI POLLUENT LA VIE.

- " Les autres admirent ce qui était considéré comme normal, ne voulant pas être considérés comme des esprits dérangés refusant d'admettre des opinions universellement acceptées » (Schopenhauer). - « Il y a pire que le bruit de bottes, c'est le silence des pantoufles. » (Fisch). - « Dieu se rit de ceux qui déplorent les effets alors qu'ils en chérissent les causes" (Bossuet).

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L'inflation délirante de l'information, paradis des manipulateurs.

Depuis fort longtemps, évidemment, le langage est instrumenté par les Plus forts pour agir sur la pensée d'autrui et obtenir ainsi les comportements souhaités, pour le plus grand profit de ces Plus forts.

Depuis fort longtemps...Oui. Les imposteurs ont sans doute toujours existé. Cependant, pendant la longue période ou l'écrit et la parole directe ont été seuls disponibles pour véhiculer la pensée, l'instrumentation était forcément limitée, l'outillage rudimentaire des imposteurs limitait leur efficacité.

Le paysage est maintenant bien changé.

Nous nous trouvons dans une toute autre situation avec l'extraordinaire profusion de supports et moyens de communication d'aujourd'hui à la disposition des communicants.

A notre époque nous sommes tous condamnés à vendre quelque chose pour alimenter le compte en banque universellement obligatoire. Nous sommes donc tous des communicants potentiels. Mais nous ne sommes pas tous placés dans les mêmes conditions. Malgré l'explosion informatique (et peut-être même quelque peu à cause d'elle) l'information est le meilleur outil de quelques-uns pour manipuler tous les autres.

Que ce soit les médias eux-mêmes avec leur profusion de journalistes tous condamnés à pondre la masse quotidienne d' »information » à laquelle les oblige leur contrat, que ce soit les dirigeants en titre ou en candidature (ces derniers sont nombreux) , que ce soit les représentants des chapelles et des idéologies, tous ont besoin d' »informer . Tous ces Plus forts se sont approprié l'essentiel des moyens d' »informer ».

C'est pour eux tous la condition pour obtenir, et pérenniser, soit le job qui leur permet d'avoir « une vie décente » (nouveau concept à la mode) si ils sont salariés, soit de faire prospérer tous azimuts leur position sociale, pour les autres. C'est pour la plupart une question de vie ou de mort sociale. C'est dire l’intérêt que suscite la possession des moyens qui permettent d' »informer ».

Le quidam, quant à lui, est limité aux « réseaux sociaux », portion très congrue malgré certaines apparences.

Il y a beaucoup d'autres choses à en dire comme on le sait, mais contentons-nous ici d'observer que, entre cette « information » sous conditions et l'imposture, il n'y a souvent qu'une différence d'appellation.

Venons-en au fait déclenchant.

J'ai lu récemment dans la presse des articles relatifs à un événement, inacceptable, au-delà du révoltant :

- lle suicide d'une adolescente.

Soit :

- « Victime de harcèlement scolaire l'adolescente a mis fin à ses jours, l’État est déclaré responsable à 25 % «  (par le tribunal administratif de VERSAILLES) .

Suit l'appréciation de ce tribunal administratif :

- « L'absence de réaction appropriée à des événements et des échanges hostiles entre élèves qui se déroulaient pour partie dans les lieux et pendant le temps scolaire caractérise un défaut d'organisation du service public de l'enseignement de nature à engager la responsabilité de l'administration »

Cependant le tribunal administratif estime également « qu'une grande partie des menaces et insultes proférées à l'égard de la victime a transité par moyens électroniques, notamment sur Facebook, et donc échappé au contrôle du personnel éducatif, atténuant ainsi la part de responsabilité de l'administration. »

Il s'agit du suicide en 2013 de Marion FRAISSE à l'age de treize ans. Les médias citent le drame sous la rubrique « faits divers ». Ils signalent le livre écrit ensuite par la mère.

Il est indispensable de se poser quelques questions susceptibles de nous emmener vers les causes premières de ce suicide, vers les causes des causes, outre celles apparentes et acceptées.

Par exemple :

- Les enfants non scolarisés sont-ils harcelés à l'égal des écoliers ? Et si oui, y a-t-il des suicides parmi ces enfants harcelés non scolarisés ?

- Pourquoi les parents des enfants scolarisés qui sont en souffrance ne se sentent-ils pas libres de les défendre efficacement et restent sous la dépendance de l'institution ?

- L'école peut-elle devenir compatible avec la nature de l'enfance ?

L'omerta dénoncée par le père de la victime existe.

Il faut savoir que ce suicide n'est pas vraiment exceptionnel. Un certain nombre d'enfants scolarisés de tous ages se suicident tous les ans et depuis longtemps. Il est remarquable que l'organigramme administratif de la France ne comporte pas de responsable chargé, faute de mieux, de les compter. Non, en effet, il n'est pas possible de savoir combien d'enfants scolarisés se suicident chaque année ! Le suicide d'enfants chaque année scolaire n'est pas considéré comme le révélateur d'une mise en danger d'autrui, en l'occurrence de mineurs totalement dépendants, ligotés à leur statut d'enfants et d'élèves, c'est à dire avec circonstances extrêmement aggravantes pour les responsables.

Il faut remarquer aussi que la cause annoncée des suicides d'enfants scolarisés est toujours et uniquement le harcèlement par les pairs. Le tribunal administratif a bien attribué une part de responsabilité à l'administration, mais pointe uniquement un défaut de surveillance. Défaut chiffré à 25 %. Ainsi l'affaire sera close en laissant la situation pratiquement en l'état lorsque les 75 % de « responsabilité » auront été attribués à d'autres que l’État.

Toutes les cause de la souffrance scolaire, non recherchées, se perpétuent donc. Et ceci sans que quiconque ne s'avise qu'il a une part de responsabilité dans l'existence de cette souffrance infligée aux enfants.

Il n'y a, pour l'instant, aucun espoir de changement. Le Pouvoir ne manque jamais de subordonner l'enfant à l'école, en aucun cas l'inverse.
Par exemple M. BEYROU alors ministre de l'Education nationale disant qu'il ne fallait pas ébruiter une affaire de pédophilie où l'enseignant reconnu coupable avait simplement été déplacé par l'administration, ceci « pour ne pas causer de tort à l'institution ».

Comment l'imposture détourne l'attention des véritables causes du drame.

Toute la presse, toutes les déclarations vont dans le même sens. Sur tous sujets seules sont citées les causes incidentes qui ne touchent pas à l'organisation sociale, n'accusent pas le Pouvoir, ni les idéologies dominantes, ni le politiquement correct, ni les usages, tous organismes qui se protègent par la manipulation de l'information.

Les conditions dans lesquelles vivent les enfants, tous les enfants, ne sont pas « mises en examen ». Le statut de l'enfant-élève n'est pas mis en cause.

Ici comme ailleurs, plus qu'ailleurs encore (puisqu'il s'agit d'enfants et comme tels « qui ne parlent pas ») la partie est trop belle, on peut enfoncer un clou facilement accepté : les harceleurs sont produits par les parents laxistes qui laissent « tout faire » à leurs enfants, lesquels deviennent ainsi, forcément, « des enfants rois ».

Les communicants majoritaires l'ont dit et répété en effet : les parents n'ont pas assez d'autorité (et dire que certains veulent interdire la fessée !), il faut apprendre l'obéissance aux enfants, donner des limites, savoir sanctionner chaque fois « que c'est nécessaire », faire « respecter les adultes » (TOUS les adultes a dit la ministre de l'Education nationale FILLON), mettre « chacun à sa place » (dixit Claude HALMOS), « il faut que la sanction tombe » (Sylviane GIAMPINO) « a la moindre transgression, de la simple tape sur les doigts à la fessée, au choix des parents » (Isabelle GRAVILLON journaliste à la C.N.A.F).

Donc, la cause est entendue, l'origine du harcèlement ce sont les harceleurs et le remède, c'est de restaurer l'autorité des parents et des enseignants pour se rendre maîtres des enfants.

Et en attendant l'heureux jour où lil n'y aura plus de parents laxistes qui ne laisseront plus « tout faire » à leurs enfants, la solution c'est de munir les harcelés d'une kalachnikof, ou de ce qui en tient lieu. Que les Plus faibles deviennent aussi des Plus forts ! Certaines spécialistes en harcèlement se sont fait connaître en recommandant d'armer les Plus faibles afin qu'ils puissent lutter à armes égales contre les plus Forts dans la jungle des cours d'école ! Si vous voulez la paix, faites la guerre...

Les véritables causes ne sont pas les parents laxistes.

Qui fait souffrir les enfants, au point que 43 % des 15/18 ans ont pensé au suicide et que 11 % sont passés à l'acte (consultation UNICEF 2014) ?

Qui a fait mourir Marion, et les autres ?

Disons d'abord que si nous étions tous libérés des imposteurs nous serions en mesure de rechercher, objectivement et librement ces causes. Les chances de les trouver seraient beaucoup plus grandes qu'en faisant l'autruche.

Mais nous pouvons déjà en débusquer un certain nombre  car elles sont présentes dans la vie de tous les jours,, légitimées par la désinformation/imposture qui a formaté toute la population en formatant l'enfant dès le berceau.

Lorsqu'une velléité de contestation d'une pratique consacrée par l'usage, comme l'école ou la violence ordinaire, se fait jour et risque de modifier l'ordre établi, le Pouvoir et les idéologies dominantes disposent du langage truqué et des vérités « universellement acceptées » comme l'a dit Schopenhauer pour barrer la route aux « subversifs » et pour maintenir les choses en l'état. Les « vérités » les plus pratiquées sont : « le droit à l'éducation », «  l’intérêt de l'enfant », « les valeurs de la république ».

La loi est aussi un instrument de choix. Comme celle initiée par Mesdames TOURAINE et ROSSIGNOL qui a été appelée « loi de protection de l'enfance » alors qu'elle ne concerne intentionnellement que les enfants sous responsabilité de l'Aide Sociale à l'Enfance qui sont au nombre de 280.000.

La loi de protection de l'enfance ne concerne pas l'immense majorité des enfants.

L'imposture tue.

L'école n'est pas obligatoire. La constitution et la loi ne s'opposent pas à l'instruction hors l'école, dans la sphère familiale, sociale et professionnelle. C'est à dire en harmonie avec le déroulement du quotidien.

Les parents de jeunes enfants devraient être en état de se questionner librement et de s'informer afin de pouvoir choisir la scolarisation ou la non scolarisation. Ceux ayant choisi l'école devraient savoir qu'ils gardent l'entièreté de leur responsabilité de parents, mais que l'école ne leur permettra pas de l'exercer de façon satisfaisante.

Outre l'établissement scolaire, qui sont les responsables de la mort de Marion FRAISSE ?

Au premier rang, parmi tous les imposteurs, il y a :

- Monsieur SAKOZY Président de la République, qui a dit : « l'école est obligatoire »,

- Monsieur HOLLANDE , lui aussi Président de la République, qui a dit : « l'école est obligatoire »,,

- Monsieur PEILLON alors ministre de l'Education nationale, qui l'a éructé, assorti de menaces à l'adresse des parents au moment de l'appel de Farida BELGOUL pour le retrait de l'école,

- le Défenseur des droits, qui affirme aux enfants qui demandent si ils sont obligés d'aller à l'école : « oui, la scolarisation est obligatoire de six à seize ans ».

- La mention « école obligatoire » qui est omniprésente au niveau national dans l'écrit et la parole comme dans les croyances.

Le public ne soupçonne pas qu'un mensonge de cette taille et de cette nature puisse être un mensonge soutenu délibérément jusqu'au sommet de l’État, d'où l'obéissance et l'inertie que l'on constate.

L'imposture devrait être sanctionnée sans ménagements. Elle ne l'est pas et ne le sera pas.

Il est très peu probable également que la Justice attribue à l'administration plus de 25 % de responsabilité dans le procès Marion FRAISSE, alors que cette responsabilité est écrasante et délibérée puisque revendiquée par les Présidents de la République eux-mêmes.

Parce que c'est ainsi, que de nombreux parents ainsi dépossédés de leurs responsabilités, ont maintenu coûte que coûte leur enfant en souffrance à la crèche, à l'école maternelle, à la grande école et dans le secondaire.

Que faire ?

Non, la solution n'est pas d'équiper les plus faibles d'une kalachnikof parce que cet apprentissage et banalisation de la violence est contraire à toute morale. Parce que la cause du harcèlement, ce n'est pas l'enfant, c'est l'école.

Le harcèlement par les pairs permet de focaliser l'attention sur les harceleur. Ne laissons pas le champ libre aux imposteurs.

Ce qu'il faut faire c'est chercher pourquoi les harceleurs existent. Les harceleurs sont la partie émergée de l'iceberg. Se contenter de maîtriser les harceleurs sauverait quelques harcelés mais laisserait le problème quasi entier et intactes les souffrances inhérentes elles aussi à l'école, qui atteignent , plus ou moins, tous les enfants scolarisés.

C'est l'école qui produit la promiscuité et c'est la promiscuité qui produit le harcèlement. C'est l'école, en commun avec l'organisation sociale, qui vole leur enfance aux enfants. qui produit la souffrance des enfants enfermés, privés de liberté et d'initiative. C'est l'école qui rassemble jusqu'à mille à deux mille enfants dans un lieu aussi clôt qu'une maison d’arrêt, l'école qui maintient les enfants sous la contrainte et dans la dépendance, soumis à des horaires, sous la menace permanente d’être punis.

Les incidents et les accidents, comme les atteintes à la santé mentale sont inévitables dans ces conditions inadéquates. Souvent ces enfants malmenés/maltraités parleront plus tard de machine à broyer à propos de l'école. Beaucoup garderont des séquelles psychoaffectives, seront inaptes aux bonnes relations sociales et familiales, souffriront de difficultés comportementales et feront souffrir leurs proches. Le développement de leur nombre et des maladies diverses induites contribueront à la dégradation continue de la santé publique. Pourtant, presque tous enverront leurs enfants dans cette école/broyeur. Telle est la puissance des imposteurs.

Il faut évidemment supprimer l'école dans ce qu'elle a de machine à formater/soumettre. Il faut organiser l'école en harmonie avec la vie privée. Ceci après avoir rendu toute sa valeur à la vie privée en la réactivant. Il faut que les enfants aient leu juste place dans la vie familiale et sociale restaurées.

Trouver l'organisation sociale qui fasse cesser la ségrégation, qui permettre les apprentissages dits scolaires en réduisant le nombre d'apprenants à quatre ou cinq. Ces petits groupes se réuniraient, ou non, au domicile de l'un d'eux ou dans une bibliothèque par exemple. Ces petits groupes seraient aidés à distance par un corps d'enseignants n'intervenant physiquement que sporadiquement et communicant par moyens électroniques notamment.

Il serait ainsi possible de faire coïncider les économies budgétaires nationale auxquelles l’État sera , de toutes façon obligé un jour,, grâce à la participation des parents et grace à la meilleure efficacité de cette nouvelle organisation qui libèrerait, notamment, les potentialités des enfants ainsi rendus à leur statut d'enfants

A noter que l'expérience prouve que les apprentissages scolaires qui mobilisent les enfants pendant six heures en établissements peuvent s'acquérir hors école en deux heures. C'est quatre heures qui deviennent disponibles et qui ne sont plus confisquées.

Pouvons-nous espérer que les prémisses de changement qui bouillonnent obscurément sont en passe de s'imposer ? Que bientôt les adultes offriront REELLEMENT aux enfants les conditions qui leur sont nécessaires pour arriver à l'age adulte en bonne santé psychoaffective (et physique) ?

Que dit l'UNICEF ?

Catastrophe ! L'UNICEF propose huit mesures aux candidats à la présidence de la République.

La première de ces mesures est intitulée « Investir pour la petite enfance ».

Bonne nouvelle : il faut en effet s'intéresser fortement à la petite enfance qui est le socle de la vie d'enfant, d'adolescent et d'adulte. C'est en grande partie le façonnage de la société future.

Mais savez-vous ce que demande l'UNICEF ?

C'est en réalité une énorme imposture. Bien classique d'ailleurs car, comme toujours, la mesure proposée ne prend en compte que les difficultés des parents et ne s'interroge aucunement sur les conséquences qui en résulteront pour les enfants.

L'investissement demandé par l'UNICEF « pour la petite enfance » c'est de créer un grand nombre de crèches. ou autres lieux dits d' « accueil ». C'est à dire aggraver les conditions dans lesquelles sont plongés les bébés et jeunes enfants.

Jusqu'à aujourd'hui les imposteurs ont réussi à cacher à la France entière les conséquences désastreuses de la séparation beaucoup trop précoce des bébés et jeunes enfants d'avec leurs parents. Ainsi je crains que la majorité des Français ne soient pas choqués par cette demande de l'UNICEF,

D'autant plus que la désinformation a consisté à recommander cette mise en collectivité en la disant obligatoire pour « la socialisation de l'enfant ». Ill est devenu habituel et normal de respecter une doctrine « universellement admise ».

Ainsi, ceux-là meme dont l'existence est vouée à la défense des des enfants appliquent aussi la doctrine. Ainsi l'UNICEF recommande que plus de bébés, tous les bébés si possible, soient davantage privés de leurs parents.

La crèche dès la fin du congé de maternité et la scolarisation dès l'age de deux ans, voire est devenue une pratique « normale ». Certains en sont venus à revendiquer l'exercice d'un « droit  opposable » obligeant l’État à fournir à tous les parents sans exception des moyens de garde pour leurs enfants. Ce « droit opposable » a d'ailleurs été proposé il y a peu d'années par le Conseil de l'Europe évidemment infiltré par les imposteurs.

Saurons-nous, malgré la situation acquise, répandre suffisamment la connaissance pour lutter contre l'imposture, grâce à la science notamment ?

Les découvertes des chercheurs, notamment en neurosciences, invalident la culture imposée par les imposteurs. Jusqu'à l'époque actuelle ces imposteurs ont réussi à contrer ces découvertes, bien que certaines sont anciennes.

Ce que devra faire la communauté scientifique et les véritables défenseurs des enfants c'est de permettre la diffusion de la connaissance à toute la population, y compris le gouvernement.

Bientôt les connaissances scientifiques suffisamment développées et diffusées ne pourront plus être niées, cachées, discréditées. Chacun saura, de façon indiscutable, que le stress, la sur-stimulation, les ruptures diverses, le sentiment d'abandon, la fatigue excessive, la promiscuité, le réveil forcé avant 6/7 ans, le sevrage de force etc. sont des chocs et des traumatismes qui font obstacle à la bonne construction du cerveau et sont générateurs de graves handicaps psychoaffectifs. De nouvelles preuves s'ajouteront à celles déjà existantes du fait que la mauvaise santé mentale des adultes a presque toujours son origine dans la petite enfance.

C'est là sans doute le plus grave des problèmes de santé publique que nous subissons.

Nous n'en sommes pas là !

A la fin d'un ouvrage récent portant sur la vulgarisation de ces connaissances (« Pour une enfance heureuse » du docteur Catherine GUEGUEN) l'auteur a fait figurer 220 références bibliographiques (nord américaines) qui dénoncent le stress et autres maltraitances infligées aux bébés et jeunes enfants. La connaissance existe, les publications et la littérature sont déjà abondantes sur ce sujet. Mais il est certain que la littérature est peu consultée et qu'aucune des références citées par le docteur GUGUEN n'a eu d'effet sur le public français. Il en est presque de même des références françaises qui se traduisent très peu en effets concrets dont pourraient bénéficier les enfants.

Ce que l'on peut dire c'est que la désinformation-imposture ne sera pas vaincue facilement et demandera une mobilisation et des moyens très importants

Et d'abord, pour attirer enfin l'attention, faudra-t-il demander aux bébés de descendre dans la rue dans leurs langes pour crier leur mal-être et exiger d’être entendus ?

Raymond SAMUEL

La Charge

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Courrriel : famiresam@orange.fr

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