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Billet de blog 21 novembre 2021

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Une nouvelle interprétation de la liberté.

"Du passé faisons table rase"...

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LA LIBERTÉ EST-ELLE LA PLUS GRANDE DE NOS ILLUSIONS ?

Depuis la diffusion du slogan « Il est interdit d’interdire » (transformé immédiatement en : « Il est interdit de S’interdire »,beaucoup de personnes croient penser et agir en toute liberté. Pour la seule raison qu’elles pensent et agissent à l’inverse de ce qui se pratiquait avant mai 68 et conformément à la doxa.

C’est ainsi que dans plus de la moitié des couples, même avec enfants, l’un au moins des deux conjoints, a trouvé normal de se libérer de son couple (par la séparation effective ou en cessant de pratiquer tout ou partie des contraintes inhérentes à la vie de famille), refusant de reconnaître qu’ils se reniaient eux-mêmes dans cette démarche personnelle, puisqu’ils abandonnaient leur projet de vie et notamment celui découlant de leur état de parent

Le nouveau concept de liberté et de refus des responsabilités a littéralement invalidé les modes de pensée précédents.

C’est ainsi que la famille composée d’une mère et d’un père a été regardée comme un rel liquat du patriarcat, llequel étant préalablement qualifié d’époque terrible pour les femmes, celles-ci étant déclarées réduites en esclavage.

Les exemples sur le même registre sont très nombreux.

Se sentir libre découlerait, en quelque sorte du simple rejet de l’organisation sociale, de la pensée et des usages tels qu’ils existaient précédemment. En lieu et place, mais bien sur dans le cadre de la doxa/religion médiatiquement dominante, chacun pourrait penser normal l’anormal, quel que soit celui-ci, considérer comme injustifiée et arbitraire la qualification en bien ou mal de toute pensée, action ou disposition, celles-ci étant maintenant affirmées comme neutres par nature et pouvant de ce fait être acceptées ou non, pratiquées ou non, condamnées ou promues publiquelment, en totale indépendance par rapport à la morale ou les conséquences pour autrui (conséquences de la séparation parentale sur la santé mentale et psychoaffective des enfants par exemple) au gré de chacun. Il en serait de même de la vérité qui serait définie au coup par coup.(il suffirait de décider en son for intérieur que quelque-chose est vrai ou faux, pour que cela le devienne effectivement).

Un autre critère de réalité largement usité dans la nouvelle culture est d’ordre chronologique : les usages et les concepts établis de fraîche date seraient automatiquement supérieurs, voire seuls valables, par rapport à ceux établis précédemment. Ceux nés aujourd’hui seraient meilleurs que ceux imaginés hier et ceux d’hier moins ringards que ceux en usage avant-hier. Ce processus prenant de plus en plus de valeur au fur et à mesure où on remonte dans le temps, depuis l’horreur du patriarcat jusqu’au moyen age. Ce dernier constituant l’imparable et ultime argument de nos nouveaux théoriciens « progressistes ».

Décidément, l'avenir nous réserve bien des surprises, si l'on en juge d'après le dérapage social général actuel à caractère nettement fascisant, sous couvert de progressisme.
 
Le beau rêve de l'avènement d'une humanité véritablement située politiquement et socialement à gauche (et économiquement viable) est une fois de plus trahi. 
Politiquement la gauche n'existe plus, supplantée par la nouvelle culture qui s'est parée de la plume du paon. 


Le 25 novembre 2021

Le 25 novembre 2021

Raymond SAMUEL (père, grand-père et arrière-grand-père)

E-mail : raymond.samuel26190@gmail.com

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