LIBERER LA PAROLE
ENFIN !
Les sujets interdits supprimés, les tabous levés, la censure et l'auto-censure éradiquées, les mensonges par omission et les distorsions tendancieuses aussi etc. voila qui va remettre les pendules à l'heure !
Sur la lancée on va aussi vérifier les idées reçues, qui sont l'un des principaux piliers de la désinformation/manipulation.
EH BIEN NON !
N'y comptons pas.
La loi du silence et la manipulation s'imposeront encore, les lois occultes et les pouvoirs en place resteront à l’œuvre et à la manœuvre.
La petite libération de parole sur le seul sujet des agressions sexuelles des femmes par les hommes à laquelle nous assistons, restera l'hirondelle qui ne fait pas le printemps.
La parole est un domaine piégé. A première vue, libérer la parole c'est permettre d' informer librement. Mais malheureusement, et nous en avons abondamment l'expérience, l'information, telle qu'elle existe, c'est « l'émission unilatérale de messages destinés à influencer un public préalablement choisi ». C'est le moyen qui est, de loin, le plus performant pour fabriquer des opinions, modifier des consciences, des croyances, des mentalités, des cultures.
L'excellence du moyen est la raison pour laquelle celui-ci a été capté par le Pouvoir politique en mettant très largement à son service les médias et autres canaux secondaires d'organismes affidés qu'il abrite et soutient.
Ainsi, la parole ne peut se libérer réellement que si les pouvoirs qui détiennent les moyens de communication le décident et le permettent. C'est-à-dire évidemment, lorsque c'est leur intérêt.
Ce qu'il ne faut pas oublier, c'est que les pouvoirs qui utilisent l'information n'ont en général pas intérêt à libérer la parole, qui serait alors susceptible d'aller à l'encontre de leurs intérêts.
Aussi longtemps que la communication sera le meilleur moyen d'agir sur les mentalités, les différents pouvoirs en place en empêcheront la libération et s'en réserveront l'usage principal.
C'est le cas pour ce pouvoir exorbitant qu'est le système économique et financier. Cet ogre, tant qu'il vivra et prospérera grâce au développement de la consommation, utilisera la publicité, qui est toujours à la limite du mensonge, le marketing et autres informations tentatrices vers les particuliers et autres consommateurs. La résistance à la tentation est difficile car dans ce domaine comme dans beaucoup d'autres, la science de la communication a atteint des sommets et le particulier est vulnérable et consentant, voire demandeur.
La nature unilatérale de l'information et l'usage qui en est fait la rendent suspecte dans tous les cas, et ceci depuis longtemps (déjà cité par ESOPE : « la langue est la meilleure et la pire des choses »). Souvent ces informations sont facilement acceptées parce qu’étayées par des opinions existantes universellement admises. Or, paradoxalement, du moins en apparence, ces opinions sont assez souvent fausses ayant été répandues à dessein. Leur popularité doit, non nous rassurer, mais nous alerter. Il ne faut pas manquer de les examiner, de façon très critique, dans leurs tenants et aboutissants pour savoir, notamment, par qui elles ont été diffusées. Cet exercice est très salutaire et réserve d'énormes surprises.
Nos consciences ont déjà été copieusement polluées dans le passé, mais le danger n'est pas écarté pour l'avenir. Au contraire. Plusieurs évolutions poussées par une forte détermination sont très inquiétantes, comme la mondialisation qui éloigne les centres de décision et réduit l'autonomie de l'individu, la déstructuration sociale, l'inversion des valeurs, le développement de l'individualisme et de l'antagonisme. Le plus grave sans doute étant la prise en charge de plus en plus précoce des très jeunes enfants par le service public, ce qui provoque chez ces derniers des dommages psycho-affectifs graves et largement irréversibles responsables de beaucoup de pathologies lorsqu'ils deviennent adolescents et adultes.
Mais les réseaux sociaux direz-vous...Je vous répondrai que les réseaux sociaux ne font pas le poids. Ils sont dévalorisés du fait que les commentaires sont postés par des quidams facilement présentés comme ne représentant, par définition, qu’eux-mêmes. Quant à la nature de ces réseaux, leur indépendance totale est un mythe. Ainsi ils pratiquent consciencieusement et impunément la censure à travers la modération. Ils éliminent sans avoir à se justifier les commentaires qui contredisent leur appartenance idéologique.
Il est possible d'affirmer que le pouvoir qui se refuserait à manipuler l'opinion publique par le moyen de l'information et du contrôle de la parole n'existera jamais. La vigilance du citoyen est donc indiscutablement une impérieuse nécessité.
LES INTERDITS.
Les interdits font partie des moyens qui rendent la libération de la parole illusoire.
Voulez-vous un exemple d'interdit ? Celui que je vous livre ci-après concerne l'un des sujets où ils sont les plus forts et les mieux respectés.
Parce que ce sujet c'est celui qu'on appelle l' « éducation ». En fait il s'agit de tout ce qui concerne la relation entre adultes et enfants.
Dans ce domaine l'omerta fonctionne parfaitement : il est interdit de mettre en accusation la violence éducative infligée aux enfants. Il est interdit d'investiguer librement dans les conditions qui sont faites à la petite enfance parce que le mal-être des très jeunes enfants ne DOIT PAS être visible. Il est interdit de remettre en cause leur élevage par des tiers salariés, système qui est annoncé et largement admis comme bénéfique pour les enfants. Si l'on a des doutes, il est cependant entendu (mais tu) que c'est là le prix à payer pour permettre aux mères de travailler à l'extérieur de leur domicile afin d'être « libérées » de l'enfer domestique où règne le conjoint dominant auteur de la violence conjugale et des féminicides, Le foyer étant considéré comme l'endroit le plus dangereux pour les femmes par les nouvelles idéologies. Ces affirmations ahurissantes, calomnieuses, insultantes, racistes, sont celles des féministes intégristes/radicales. Elles ont été réellement proférées, et par écrit.
Venons-en à l'exemple d'interdit annoncé qui a été prélevé dans l'actualité (parmi beaucoup d'autres) :
- Dans un post Médiapart intitulé « Dans le journal Le Monde l'après-Weinstein oscille entre conscience et déni », une commentatrice supprime une partie de la phrase d'une autre commentatrice, qu'elle cite.
Pourquoi ?
Parce que le membre de phrase supprimé plaçait dans l'enfance de cette autre commentatrice l'origine d'une fragilité considérée comme ayant autorisé des agressions sexuelles.
La phrase initiale était la suivante :
- « Le harcèlement, les abus, font partie de ma vie depuis l'âge de sept ans, alors, la culpabilité, en moi, n'a pas besoins d’être stimulée longtemps pour prendre le dessus ».
Cette phrase, après modification, était devenue :
- « La culpabilité, en moi, n'a pas besoin d’être stimulée longtemps pour prendre le dessus ».
La relation de cause à effet qui existe entre les conditions inadéquates dans lesquelles les enfants sont élevés et les pathologies diverses de ces mêmes enfants lorsqu'ils sont devenus des adultes : anomalies comportementales, mal-être, addictions, maladies chroniques ou non, dérives, malformations mentales et psycho-affectives, fragilité, etc. n'est JAMAIS mise en évidence. C'est un interdit rigoureusement respecté.
Ceci est la loi du féminisme radical/intégriste qui dispose d'un pouvoir incontesté depuis qu'il a terrassé le féminisme légitime dans les années soixante. Ce féminisme est surtout porté par une majorité des membres féminins de la société socio-culturelle fortement diplômée, dite supérieure, qui fournit notamment les ministres de la famille. Ainsi le devenir de nos enfants et donc de la société, est largement entre leurs mains.
Au plan national, ces féministes sont très minoritaires en nombre parmi les femmes, mais disposent du pouvoir qui découle de leurs fonctions administratives et sociales, de la littérature qu'elles produisent et des médias qu'elles controlent.
Dans cet exemple de la phrase modifiée, j'ai fait remarquer à la deuxième commentatrice qu'elle avait falsifié le sens du commentaire premier, et j'ai ajouté : « libérons la parole sur la situation des enfants aussi, sinon comme vous l'avez dit, rien ne sera fait ». A la suite de quoi, quelque peu embarrassée, la commentatrice m'a répondu, en affirmant qu'en se référant à l'éducation, elle entendait lutter contre le harcèlement sexuel masculin par le moyen du développement suffisamment poussé de l'éducation sexuelle à l'école. Donc, pas du tout en préconisant une éducation respectueuse des enfants, susceptible d'éviter les atteintes psychiques telles que la culpabilité dans le cas cité ci-dessus.
L'éducation sexuelle à l'école n'est évidemment pas le moyen qui permettrait de préserver la santé mentale et psycho-affective des enfants et par voie de conséquence, celle des adultes que ces enfants deviennent.
A propos du domaine des agressions sexuelles qui était le sujet dans l'exemple ci-dessus, il a été constaté que les violeurs sont souvent d'anciens violés, tout comme les délinquants, les sadiques, les tueurs en série, les dictateurs sanguinaires ont tous été violemment maltraités dans leur enfance.
Cela est connu depuis longtemps mais en 2017, il est toujours mal venu de le dire. Le discours classique, quel qu'il soit, ne l'évoque jamais. Il s'attache au contraire à le masquer, comme dans l'exemple cité ci-dessus.
Nous le savons, il faut, en toutes occasions et en tous lieux, promouvoir sans relâche une éducation sans violences et adaptée à l'enfance, aux besoins de tous les enfants selon leur âge et leur particularités. Il faut que la PREVENTION soit une règle dès avant la naissance.
Mais cela nécessite de LIBERER LA PAROLE. D'abord de s'affranchir des informations tendancieuses et mensongères, de l'omerta, des tabous instaurés par les pouvoirs et les idéologies en place.
La bonne santé des adultes, leur aptitude à bien vivre ensemble, à développer leurs compétences même, dépendent de notre capacité à leur faire vivre une vie heureuse aux enfants, ce qui est l'infrastructure de la personnalité. C'est là le moyen de faire disparaître le plus grand nombre de dérives et difficultés comportementales que l'on constate à l'adolescence et à l'age adulte dans notre société.
UNE CONSTANTE.
C'est un fait, dans le domaine de l'enfance, la parole ne se libère pas du tout. Ceux qui se risqueraient à évoquer les nuisances infligées aux enfants pendant la petite enfance, période pendant laquelle ils ont le plus besoin de leur mère, se saborderaient parce qu'ils seraient présentés alors ipso-facto comme des suppôts de l'ignoble patriarcat tel qu'il a été défini par ceux qui ne l'ont pas connu. Les Candide, dénonciateurs des nuisances, seraient déclarés des partisans de l'esclavage des femmes, de leur renvoi dans l'enfer domestique pour « torcher les mômes » et subir la violence du conjoint dominant. Cette réaction n'est pas seulement tactique, elle est aussi épidermique parce que les femmes, en grande majorité, même du niveau socio-culturel le plus développé, se considèrent dans ce cas attaquées personnellement parce qu'elles se ressentent comme principales responsables (et même souvent seules responsables) des enfants, les hommes étant encore jugés comme dans le passé, sur leurs compétences de pourvoyeurs et d'auxiliaires autant que sur leur aptitude à la repentance et à l'effacement.
Qui voudrait changer l'ordre des choses ? Qui voudrait libérer la parole ? Les parents s'alignent sur ce qu'ils considèrent comme la normalité, qui est, pour les deux parents et pour l'essentiel, de travailler à l'extérieur de leur domicile et pour les enfants d’être pris en charge le plus possible par le service public. Les parents sont, par ailleurs, très majoritairement des salariés qui dépendent comme tels de l'offre d'emploi. Beaucoup n'ont donc quasi aucune possibilité d'initiative personnelle et une très faible autonomie. La norme est maintenant le rassemblement de la population dans les villes, sans égard au fait que ces cités issues de l'ère industrielle sont maintenant largement stériles, où les chômeurs, présents et futurs, sont quasi des prisonniers.
Les conséquences qui découlent depuis plusieurs décennies de ces conditions d'existence ne sont plus discutées. C'est la norme. Les enfants vont à la crèche ou chez une nounou dès la fin du congé de maternité de la mère, parfois avant, puis à l'école maternelle dès trois ans, et parfois à deux ans, puis à la grande école à six ans, ceci pendant toute leur enfance et leur adolescence. L'immense majorité des parents n'est plus en mesure d'imaginer aller à contre-courant.
SOMMES-NOUS DANS L'ANTICHAMBRE DE L'ERE QUI VERRA LA FIN DE L'HUMANITE ?
Il se pourrait que répondre par la négative à cette question résiderait justement dans le sens que nous pourrions donner à ce slogan de « libération de la parole » ...à condition d’être capables d'ajouter la libération de la pensée à celle de la parole.
Ou comment échapper à nos conditionnements ? Comment nous décoloniser l'esprit ? Comment ne plus être obéissants, mais plus créatifs et plus autonomes ? Comment être en mesure de reconsidérer le futur ? Comment nous débarrasser d'une information/désinformation délétère.
UNE PISTE SURE.
Oui, il existe une piste sure pour nous guider dans tous les domaines. Nous avons ce guide sous les yeux. Mais nous ne le voyons pas, aveuglés que nous sommes par la pression de l'information et du quotidien, comme aussi par la simple force des choses
Sommes-nous capables d'ouvrir les yeux ?
Les ouvrir sur quoi ?
Sur la nature (la Vie). Sur la vie non humaine, sur les animaux, sur les plantes, sur le climat, sur l'existence et l'évolution de tout ce qui vit autour de nous.
Parce que la nature (la vie) ne peut être que cohérente. Parce que la vie est organisée, jusque dans ses moindres détails pour exister et pour se perpétuer. De sorte que nous pouvons être sûrs que le vivant qui existe encore aujourd'hui est sans aucun doute bien construit, parfaitement rodé. Les formes de vie mal conçues n'ont évidemment pas prospéré. Elles n'existent plus, disparues au cours des âges. Nous pouvons faire confiance à celles qui restent. Sachons comprendre leurs enseignements, sachons en tirer parti.
Nous pouvons, à ce stade, tirer déjà une première conclusion :
- plus nous nous alignons sur les lois de la nature (de la vie), plus nous sommes en sécurité,
- plus nous sommes en contradiction avec ces lois, plus nous nous en éloignons, plus nous prenons de risques.
Observons le vivant.
Tout ce qui est nécessaire au bon fonctionnement d'un être vivant a été mis en place spécialement pour chaque espèce, et quelle que soit l'originalité de l'espèce, de la forme de vie. La profusion, la pertinence, la complexité des solutions qui ont été trouvées au cours des millénaires depuis trois milliards d'années sont confondants, hors même de notre entendement.
Je remarque d'ailleurs que l'idée même de vie nous dépasse. Car en effet, aucun scientifique, aucun esprit supérieur n'a encore réussi à comprendre ce qu'est la vie, quelle est cette force qui ne se contente pas de créer de la matière et la reproduire mais donne à celle-ci la faculté d’être consciente de sa propre existence, de penser, de développer des compétences.
L'espèce humaine se distingue par des compétences inouïes et par ses capacités originelles à l'autonomie. De larges plages d'interprétation lui ont été laissées. Pour le meilleur, mais hélas, aussi pour le pire.
Quand les humains interviennent.
A partir de ces constatations de base, il faut bien aller plus loin. Parce que nous avons, sous les yeux aussi, de nombreux exemples où l'intervention humaine a détruit, altéré, modifié la nature, directement ou par action sur les écosystèmes. Sur ce point, au moins, les yeux s'ouvrent quelque peu. En même temps, hélas, le déni s'intensifie et la résistance s'organise pour préserver le système économique en place dont la croissance qui lui est indispensable.
Il faut donc savoir découvrir la nature véritable de ces messages falsifiés pour en faire une analyse exacte et les refuser comme modèles.
C'est une situation à grands risques parce ces situations font généralement partie de nos us et coutumes, sont intégrées à notre culture et connues de tout temps par les jeunes générations.
Parmi ces nombreuses situations qui sont acceptées comme naturelles mais qui, en réalité, proviennent d'erreurs humaines, citons quelques exemples :
- les conditions inadaptées que nous infligeons aux enfants (vaste sujet tabou) mais aussi aux adultes.
- le développement des maladies,
- les handicaps comportementaux acquis que l'on croit être des traits de caractère innés (vaste sujet aussi),
- la disparitions des espèces animales (dans ma moyenne montagne il n'y a presque plus de papillons, de sauterelles, de taons, de grenouilles, de crapauds, etc. Par contre il y a de plus en plus d'espèces d'arbres ou arbrisseaux malades, comme les ormes, les frênes, les buis).
D'AUTRES EMBUCHES ENCORE.
Il existe aussi des cas particuliers de situations contradictoires qui sont naturelles, dont l'anomalie n'est pas imputable à l'intervention humaine. Dans ces situations, une organisation entièrement bonne n'a pas été trouvée par la nature parce que les options en opposition étaient également nécessaires pour des raisons supérieures. Dans ce cas, il nous appartient de faire le choix parmi les différentes options qui sont possibles. Il nous appartient de nous prémunir, par ces choix, contre de futures conséquences négatives qu'il faut anticiper, et de découvrir quelles sont les pratiques les plus positives.
L'une de ces situations à risque se rencontre dans la reproduction humaine où ce qui est nécessaire est en même temps un danger.
Perpétuer les espèces vivantes est évidemment le problème le plus important que la nature (la vie) a eu à résoudre.
Créer une fois pour toutes les espèces vivantes et leur donner la vie éternelles n'était à l'évidence, pas possible. Il fallait donc inventer un système qui permettrait de transmettre la vie de l'individu relativement proche de la mort à un autre qui en serait plus éloigné. Le clonage a sans doute été expérimenté (il en reste des traces) mais n'a pas été retenu.
Le système choisi a été la sexualité, c'est à dire la production d'un individu à partir du patrimoine de deux individus différents. Le nouvel être n'est ainsi ni l'un ni l'autre des deux individus dont il est issu.
La sexualité a consisté à créer deux branches dans chaque espèce vivante : l'une femelle, fournissant la moitié du matériau nécessaire à la reproduction et équipée physiologiquement pour abriter, alimenter la première phase du développement du nouvel individu, que ce soit une graine, un œuf ou les premières cellules d'un mammifère, l'autre branche, mâle, apporte aussi la moitié du matériau qui constitue le nouvel individu.
Mais cette mesure a créé un problème : comment opérer la réunion de ces deux moitiés séparées pour créer un nouvel individu ?
La réponse a été la copulation, permise par la création des organes de reproduction complémentaires et adaptés à la fonction, c'est à dire permettant de placer le spermatozoïde à proximité de l'ovule.
Mais cette deuxième mesure a cependant créé un deuxième problème : comment motiver la copulation pour la garantir ? Copuler par devoir aurait été aléatoire. La solution « choisie » a été la création d'une forte attirance naturelle, biologique, d'un sexe vers l'autre, débouchant sur une plus forte encore... récompense.
Mais cette solution a créé plusieurs problèmes pour l'espèce humaine.
Alors que la sexualité des autres mammifères, programmés par la nature, ne laisse pas de plage d'interprétation à ces animaux et leur évite ainsi des dérives (le cerf est en rut et brame au seul moment propic où il est en accord avec la femelle), les humains doivent gérer leur libido dans un vaste espace indéfini. Ils sont livrés, de plus, à de nombreuses influences et pressions : la morale, la responsabilité individuelle, l'organisation sociale, la civilisation, la culture du moment, l'action des idéologies et celle du pouvoir politique etc., ceci de façon différente selon les populations.
Cette plage laissée aux humains paraît justifiée compte tenu des compétences exceptionnelles de l'espèce. Cependant, l'expérience nous apprend qu'en l'occurrence la navigation dans cet espace est périlleuse et provoque beaucoup de dommages et de souffrances. La rencontre des sexes persiste mais se passe souvent maintenant non plus dans l'harmonie, la confiance réciproque et la sécurité, mais dans un climat antagoniste et débouche trop souvent sur un ou plusieurs avatars : vindicte, solitude, pédocriminalité, désordres familiaux auxquels sont exposés les plus dévoués, prostitution, viols et agressions , M.S.T., grossesses des adolescentes, avortements volontaires, surpopulation ou dépopulation, abandons d'enfants partiels ou complets, infanticides etc.+
Les humains parfois définis comme des animaux raisonnables sont en fait les moins raisonnables des animaux au vu de ces si nombreux désordres.
Ces désordres sont-ils le résultat d'une parole non libérée ? Des idées fausses reçues ? De l'action des idéologies et autres pouvoirs ? De la dérive incontrôlable de la civilisation ? Et si oui, dans quelle mesure ?
Il serait intéressant et sans doute très utile et instructif de savoir comment cet espace laissé à l'appréciation des humains a été géré dans la préhistoire lointaine, quand nulle « information » ne s'était manifestée, où l'humanité était réduite à de petits groupes entièrement responsables d’eux-mêmes. Quel était le comportement des mâles et celui des jeunes femelles à partir de la puberté? Ces dernières étaient-elles respectées ? Avait-on une notion de la « majorité sexuelle » , devenue une notion juridique ?
VERS QUOI ALLONS-NOUS ?
Vers quelle façon de vivre allons-nous quand nos ministres de la famille ne savent pas encore quels sont les besoins des enfants et réunissent des « experts » pour définir une liste, de plus « consensuelle » ! De cet immense néant naissent forcément de nombreuses maltraitances par ignorance.
Vers quoi allons-nous si nous acceptons d’évoluer conformément au modèle fourni par les idéologies du moment supportées par des gouvernement s incapables de gouverner utilement pour le bonheur de la population ?
Vers quoi allons-nous quand la liberté s'entend sans la responsabilité et avec un grand L. Quand les enfants sont progressivement refoulés vers le service public alors que la famille, qui disparaît progressivement, n'est pas remplaçable pour eux ? Quand l’égoïsme et l'égocentrisme sont glorifiés ? Quand les maladies et les pathologies comportementales gagnent du terrain de toutes parts, quand les onze vaccins obligatoires auront affaibli encore davantage la population vaccinée ? Quand une partie trop importante de la population sera incapable de faire face à ses besoins élémentaires, nourriture, habitation, soins médicaux ? Quand on en est déjà réduit à se tourner vers une hypothétique entité appelée « Etat » ou « gouvernement » pour obtenir ces besoins de première nécessité, et d'autres encore ? Quand le développement économique aura achevé la destruction de notre planète Terre ?
Avons-nous encore un tonus suffisant pour bien concevoir où nous en sommes d'abord, puis instaurer des rapports humains vertueux ensuite (dont une véritable libération de la parole dans tous les domaines), et enfin pour faire advenir des façons radicalement nouvelles de vivre, ce qui demandera une libération du potentiel créatif de chaque individu et la fin de son aliénation à des taches improductives ?
Le 16 novembre 2017
Raymond SAMUEL
Courriel : famiresam@orange.fr