Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Au volant du gros bazou du capitalisme qui fonce à fond de train sur les millions d’espèces vulnérables ou menacées dans le monde pour alimenter un moteur qui fonctionne à l’accumulation et à la concentration des capitaux, la classe économiquement dominante, avec son nouveau plan sur la biodiversité, annonce vouloir réduire la vitesse. Ce ralentissement promis ne vise pas vraiment à réduire la cadence au moment où le Québec participe avec des voisins, des partenaires et des concurrents à une course effrénée pour de généreuses bourses. Il vise à rassurer la foule qu’il n’y aurait pas de réel danger à poursuivre l’épreuve. Avec ses réserves d’électricité sous forme de rivières sauvages, les chauffards prétendent à une marche du podium à l’issue de cette course folle pour garantir un taux de profit moyen à leur classe.
La bourgeoisie au volant de la bagnole capitaliste refuse toujours de mettre fin à cette course destructive de la biodiversité et tente par la COP15 d’intéresser davantage de spectateurs afin d’en augmenter les recettes aux guichets.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.