Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Le wokisme ou le néoprogressisme sont deux mots utilisés pour dénoncer l’intransigeance d’une minorité parmi la classe sociale la plus tolérante du capitalisme, la petite-bourgeoisie. Sa tolérance est proverbiale au point qu’elle lui vaut imprécisément le qualificatif de "moyenne". D’ailleurs, ce semble cette excessive tolérance qui alimente par moment l’intolérance observée chez une partie des siens. Cette guéguerre qui sévit dans ses rangs est une transposition caricaturale de la lutte de classe qui risque à tout moment d’éclater, ici ou ailleurs.
La petite-bourgeoisie, satisfaite des nombreuses promesses et résignée aux piètres résultats obtenus, s’en prend plus ou moins férocement aux wokes ou néoprogressistes pour montrer son dévouement à la démocratie et à la classe économiquement dominante. Suivant son intérêt de maintenir sa chance de s’élever dans l’échelle sociale, elle s’attaque à ceux qui menacent la paix entre classes. Elle s’en prend à ses propres membres en soulevant les nombreuses maladresses de leur lutte aux injustices et aux inégalités; car pour la petite-bourgeoisie, un plan de carrière est plus important qu’un plan de campagne pour le progrès de l’humanité.
Note: Commentaire pour un article du journal Le Devoir
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