Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Les chroniques dans lesquelles le président depuis 2019 figure comme symbole de courage et de détermination participent au mythe de l'humain élevé au rang de héros pour délivrer l'Ukraine, reflet de la foi en un dieu devenu humain pour les sauver. Son histoire personnelle entre comédien et président a l'importance que les chroniqueurs lui accordent comme alternative à la lutte de classe en Ukraine.
À l'effondrement de l'URSS en 1991, 92% des électeurs ukrainiens votent en faveur de l'indépendance. Malgré leur volonté clairement exprimée, la classe dominante est profondément divisée entre ses intérêts d'aliéner l'Ukraine à la Russie et ceux de l'aliéner à l'Occident. Pendant trente ans, les deux groupes rivaux de la bourgeoisie ukrainienne se sont disputé le pouvoir à coup de menaces, d'élections, de coup d'État et de manifestations laissant les impérialistes américains et russes s'emparer de l'économie et fomenter la division. Cet acte de traîtrise de la classe dominante ukrainienne envers un peuple qui rêvait de paix a transformé l'Ukraine en un butin de guerre que s'arrachent aujourd'hui les impérialistes.
Chaque chronique gommant la lutte de classe par des histoires personnelles est, malgré toute l'empathie exprimée, un aveu de l'asservissement des médias aux intérêts supérieurs du capitalisme de marché… ou d'État de guerre.
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