J'ai un respect total pour les gens qui savent faire ce que je ne sais pas faire. Ce qui fait beaucoup de monde.
Le sexe, l'argent et le pouvoir, parait-il, mènent le monde. Pour être heureux, ou plutôt le moins malheureux possible, l'être humain a besoin de plus ou moins de sexe, de suffisamment (mais pas de trop) d'argent, et d'aucun pouvoir.
Entre la révolte contre l'injustice sociale et la jalousie sociale, il n'y a chez beaucoup d'individus que l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette.
Les "vaillants" ont tort de critiquer les "fainéants" : c'est très largement en se comparant aux "fainéants" que les "vaillants" le sont, ou se considèrent comme tels.
A l'exact inverse des outils, les mots ne s'usent que si l'on ne s'en sert pas.
Les gens (vraiment) gentils, (vraiment) honnêtes, seront toujours plus naïfs que les autres. L'expérience, à condition qu'elle ne soit pas qu' "une lanterne qu'on porte dans le dos et qui éclaire le chemin parcouru", leur permet seulement de réduire cette naïveté. Heureusement, alors que c'est toujours à leur détriment.
C'est infiniment triste, mais pour être respecté, particulièrement dans les situations où s'exerce une contrainte sur les individus, il faut, souvent, être craint.
A partir d'un jeune âge, plus près de l'enfance que de l'adolescence, les gens ne changent fondamentalement plus. Un certain nombre s'améliorent. Un nombre certain restent les mêmes. Un nombre loin d'être négligeable se détériorent.
Chacun d'entre nous peut être en relation avec quelqu'un de plus fort dans tel ou tel domaine important pour soi. Trop peu de gens admirent ce quelqu'un. Beaucoup trop le jalousent, ce qui en dit long sur leur profonde inacceptation d'eux-mêmes. Ou sur leur malveillance. Ou sur les deux.
Si s'opposer à ses adversaires peut nécessiter du courage, s'opposer aux siens en nécessite toujours. Si critiquer l'autre en face peut en nécessiter, se critiquer soi-même en présence d'autres en nécessite obligatoirement.
Chacun devient ce qu'il est. Il est préférable pour chacun d'en avoir conscience.
Etre fort, c'est être capable d'exprimer ses faiblesses.
La première preuve de l'intelligence, c'est de savoir que l'on peut plus ou mois souvent ne pas en faire preuve.