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Billet de blog 10 avril 2015

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Pourquoi je ne suis pas Emmanuel Macron

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Au fur et à mesure que le projet de loi Macron poursuit son petit bonhomme de chemin au Parlement – mais peut-on encore appeler loi ce qui est en réalité un diktat économico-politique ? -, je ne peux m'empêcher de m'interroger sur tout ce qui me différencie de cette classe politique coupée de la société, et de Monsieur Macron en particulier. Son projet et tout le cirque qui l'entoure sont la caricature même d'une classe politique à tout le moins complètement coupée des réalités, si ce n'est plus sûrement soumise aux seuls intérêts des financiers.

Mon inventaire à la Prévert ne sera forcément pas exhaustif, mais ce projet est entre autres honni par l'extrême gauche, par les élus dits "frondeurs" et d'autres sans doute non ouvertement déclarés - car avoir ses opinions personnelles et les énoncer fait de vous un hors-le-parti, belle démocratie… -, par la droite bien sûr, mais plus encore par les architectes, les infirmiers, les coiffeurs, les taxis, les syndicats, les salariés, les patrons, les avocats, les esthéticiennes, les géomètres, les notaires, les chauffeurs routiers, les autocaristes, les huissiers, les commissaires-priseurs, les greffiers de tribunaux de commerce, les mandataires-liquidateurs, les artisans de tous corps de métiers, …, jusqu'à Monsieur Michel-Edouard Leclerc se fendant d'une pleine page dans les journaux pour en dénoncer la catastrophe annoncée sur les coopératives et les groupements de commerçants… En dépit de cela et de la claque reçue aux élections départementales, Monsieur Valls sans honneur ni courage - tout autre que lui aurait, je l'espère, présenté sa démission -, avec un parti ne représentant plus guère que 15 % des inscrits, continue à nous expliquer qu'il a compris le souhait des français de voir les réformes s'accélérer ! Bien sûr, les électeurs ont voté partout sauf à gauche pour montrer combien il était important de poursuivre sur cette voie ! Summum de l'hypocrisie puisque le seul message à comprendre est le ras-le-bol des citoyens face à ces lois votées à la va-vite, au service d'intérêts partisans et au mépris des français, inapplicables et inappliquées, entraînant le massacre de pans entiers de nos secteurs d'activités et des emplois y attachés !

Plus encore, les forts soupçons de conflits d'intérêts pesant sur le rapport de l'IGF, sur le rôle de sociétés financières dans l'écriture du texte, la rapidité avec laquelle un camarade-député rend un rapport partial sur nombre de professions concernées par le projet, …, bref toute une série de choses à tout le moins nauséabondes et étrangement concordantes devraient susciter l'intérêt de médias qui restent finalement bien silencieux voir même totalement acquis à la cause ultralibérale, actionnariat oblige. Car c'est bien là le fond du problème : la vente aux puissances financières de notre industrie, de notre système juridique, de nos emplois, avec la complicité entendue de nos gouvernants…

De pseudos-constats mensongers

La partie notariale de ce projet est dans ce sens totalement édifiante. A ce jour, le notariat permet un accès au droit à tarif identique sur tout le territoire, ne fondant la concurrence que sur des critères indépendants du coût de la prestation. Ce tarif permet en outre de recevoir nombre d'actes sous leur coût de production et d'assurer un maillage territorial sans égal pour une profession libérale. Enfin, l'accès du capital aux seuls notaires de la société d'exercice concernée permet leur totale indépendance et donc leur contrôle et leur impartialité.

Selon Monsieur Macron d'abord, cette profession souffrirait d'un manque cruel d'investissement, et ainsi de modernité. Je savoure régulièrement le plaisir de le citer, me comparant au notaire de Balzac ou évoquant Louis XVIII, et plus encore lorsque je tends au client le stylet lui permettant de signer son acte électronique ! La modernité du notariat devrait inciter les services de l'Etat à le prendre en exemple plutôt qu'à le dénigrer : l'envoi régulier de pléthore de documents papiers aux différentes administration, à l'heure bien avancée de la dématérialisation des échanges et du soi-disant choc de simplification, me laisse songeur…

Selon Monsieur Macron ensuite, cette profession ne serait qu'un repère de rentiers oisifs, plus soucieux de protéger un pré carré que de s'ouvrir, à la rentabilité assurée grâce à l'exploitation d'une batterie de salariés maltraités et sous-payés. C'est ignorer la réalité du contrôle de la Chancellerie sur les prix et les conditions d'installation. C'est ignorer la charge des emprunts pesant sur les nouveaux installés. C'est ignorer la convention collective. C'est ignorer que la fonction ne fait pas l'homme et qu'il est autant de types de management que de patrons. C'est ignorer la réalité économique d'un grand nombre d'offices en se fondant sur une moyenne qui ne veut strictement rien dire ! Ou comment moyenner les revenus de la grande distribution et du commerce de détail pour en déduire que non, vraiment, les petits épiciers n'ont aucune raison de se plaindre ! Mathématiquement, une rentabilité moyenne de 20 % est obtenue avec trois études à 40 % de rentabilité et six études à 10 % de rentabilité : de là, il faudrait en déduire que toutes les études font 20 % de rentabilité ? Logique technocratique totalement absurde et déconnectée des réalités, nous commençons par en avoir l'habitude et nous ne savons que trop où cela nous mène.

Selon Monsieur Macron encore, le tarif des notaires est déconnecté des coûts de production réels et il convient donc d'y remédier. Rendons à César ce qui lui appartient : oui, Monsieur Macron, vous avez raison ! Avec deux tiers de mes actes reçus sous leur coût de production, sans compter le conseil gratuit délivré au quotidien, je ne peux qu'applaudir des deux mains ! Sauf que le remède de cheval préconisé par l'Autorité de la Concurrence et son président Monsieur Lasserre - collègue de Monsieur Macron au sein de l'ex-commission du tout-sachant Attali, grand ami de la Corée du Nord et donneur de leçons devant l'Eternel - tombe totalement à côté et ne va entraîner que licenciements et désolation. Sans parler de la superbe rallonge budgétaire à lui allouer pour qu'elle daigne accomplir une mission qui n'a pas à lui échoir. Mais nous restons une fois encore dans la technocratie pure et dure, ces gens qui débarquent d'on ne sait où pour parler de ce qu'ils ignorent en croyant vous apprendre ce que vous savez déjà.

Selon Monsieur Macron enfin, la survie de la profession, pour le plus grand bien des citoyens soyez-en sûrs, ne passerait que par un rapprochement capitalistique avec d'autres professions du droit et du chiffre. Imaginons demain cette synergie bienveillante de professionnels attentifs, soucieux du bien-être du citoyen, proposant des chiffres et des lettres à toute heure de la journée ! Comme aujourd'hui les banques vous vendent du compte bancaire, du crédit, de la maison, de l'assurance, du téléphone, des alarmes, …, transformant les conseillers en VRP commissionnés et la proximité en plate-forme téléphonique au fin fond du Maghreb pour optimiser la rentabilité : miam miam, j'en salive d'avance ! Détenteur du sceau de l'Etat, je me dois de rester neutre et indépendant. Humain, je n'ai aucune envie de vendre mon âme à quiconque au nom du profit, qu'il soit réel ou supposé.

Pour des profits certains

Bien sûr à ce stade, vous n'avez sans doute lu que les inquiétudes monomaniaques d'un réactionnaire soucieux de défendre son bifteck. Raccourci simpliste s'il en est, car je vois plus large : la défense d'un modèle de droit, et donc d'un morceau de notre modèle de société, fondé sur la prévention des conflits, la sécurité juridique, la protection de la propriété et quelques valeurs qui semblent trop oubliées aujourd'hui telles que la liberté, l'égalité, la fraternité. Sale ambitieux que je suis !

Mais jugez plutôt la belle mécanique mise en place par Monsieur Macron et ses sbires, lui qui confirme chaque jour tenir comme à la prunelle de ses yeux à la réforme du tarif et de la profession notariale, comme saint Graal de la libération de l'économie française : on croit rêver. Malheureusement, c'est un cauchemar.

La réduction du tarif – qui fera gagner au client de 190 à 570 € sur une vente à 100.000 €, là où les droits dû au Trésor Public sur ce même prix ont augmenté de 700 € en 2014… - entraînera à travail égal une baisse des produits oscillant de 10 à 30 %. Et ainsi, en fonction des rentabilités propres à chacun, une perte totale de bénéfices ou une réduction de 50 % si l'on se fonde sur la rentabilité moyenne énoncée dans le rapport de l'Autorité de la Concurrence. A ce stade, nombre de notaires ne pourront plus faire face ni au remboursement des prêts d'installation, ni au paiement des impôts, ni aux besoins de la vie courante. Pour ceux qui emploient du personnel, celui-ci en fera inévitablement les frais, car la France est un beau pays dans lequel un salaire net de 100 pour le salarié est en réalité de 160 à 180 pour l'entreprise. Ce faisant, la productivité ne pourra que diminuer, faute de salariés en nombre suffisant. D'où sans aucun doute de nouveaux licenciements, et à terme, la faillite. Nous sommes ici, me semble-t-il, en pure logique. Economique aussi bien que mathématique.

Cette même logique qui, voyant disparaître les petits, verra forcément grossir les plus rentables. Certes, ils devront eux-aussi absorber une baisse de leur rentabilité. Mais enlever 10 de produits à une rentabilité de 40, c'est tout de même laisser 30 de bénéfices… Dès lors, si ces offices parviennent à assumer cette diminution, les difficultés rencontrées par leurs voisins ne pourront que leur profiter puisque les clients de ces derniers devront aller voir ailleurs, faute d'être servis aussi bien qu'avant. Là encore, nous ne sommes en face que d'une simple logique.

Cette même logique qui amènera sans doute nombre de notaires en difficultés à se rapprocher de bailleurs de fonds susceptibles de sauver leurs offices. Je ne doute pas un instant du caractère totalement désintéressé de ces investisseurs, soucieux de l'équité et de l'indépendance qui doivent présider à l'exercice de la fonction notariale. Il est vrai que jamais au grand jamais les financiers ne souhaitent avoir leur mot à dire sur la direction de l'entreprise, ni que l'on ferme les yeux sur tel problème, ni que l'on avantage tel ou tel de leurs amis : Monsieur Macron nous assure que l'argent ne pervertit rien, ne corrompt rien, et croyez-le sur parole car il s'y connaît en la matière, ayant été banquier-prostitué d'affaires avant d'être touché par la grâce du service désintéressé de la France et des français ! Mieux encore, le tarif sera également condamné à disparaitre car il finira par être seul mis au ban des accusés de la fermeture des offices, et avec lui le service public, les actes reçus sous leur coût de revient et surtout le conseil gratuit. Loin d'être des philanthropes, les investisseurs sont soucieux du bon retour sur leurs investissements, vous ne croyez-pas ?

Entre intérêts (bien peu) cachés

Derrière tout ceci, en dépit des dénégations continuelles de Monsieur Macron et des personnalités concernées, nous trouvons la haute finance, Bruxelles et le mystérieux TAFTA.

Pour la finance, tant la réaction bien molle de la société Fiducial à l'article de La Tribune - pas d'action en diffamation en dépit du maintien par la rédaction du journal de toutes les affirmations contenues dans l'article, bizarre autant qu'étrange pour quelqu'un qui n'a rien à se reprocher… - que les liens de Monsieur Macron avec l'élite financière parisiano-parisienne qui l'adule, ou enfin la démonstration qui précède sur les bénéficiaires ultimes de la loi en cours, les choses semblent claires.

Pour Bruxelles, nous ne sommes pas dans le faux-semblant, uniquement dans la réalité. Pourtant, Monsieur Macron continue de nier l'évidence. Certes, il n'était pas en poste lors de l'adoption de cette recommandation et je ne peux donc que l'inviter à prendre connaissance du Journal Officiel de l'Union Européenne daté du 29 juillet 2014, publiant la recommandation du Conseil du 08 juillet de la même année. Les plus curieux d'entre vous seront sans doute étonnés d'y lire des morceaux entiers du projet de loi, malgré de monumentaux oublis sur des sujets certainement sans importance tels que le coût exorbitant du travail, le niveau inquiétant de la dette publique, la pression fiscale, l'emploi…

Pour le TAFTA, montré du doigt en permanence, seuls les imbéciles continuent à regarder le doigt, ou malheureusement à regarder ailleurs. Les Etats-Unis, principaux fossoyeurs de la Terre puisqu'il nous faudrait huit planètes pour subvenir à nos besoins si nous vivions tous comme eux, doivent élargir leur champ d'action, question de survie. Ils feront, à n'en pas douter, comme le Royaume-Uni fait avec l'Europe, à savoir prendre ce qui leur convient, laisser ce qui les gêne, imposer leurs lobbies et donc leurs vues. Les accords en cours de négociation ne manqueront pas de voir débarquer en Europe pêle-mêle les OGM des savants fous, la malbouffe, les pesticides des plus nocifs mais chut, les plantes sans graines seules autorisées à la vente, les accords commerciaux déséquilibrés,… Et l'introduction du système de Common Law est un préalable indispensable pour permettre aux entreprises américaines de se sentir comme chez elles, où la loi du plus riche autorise beaucoup de choses et interdit la défense des plus faibles, même et surtout si ils sont dans leur bon droit. Qui peut ignorer que d'ores et déjà nombre de concitoyens ne vont faire valoir leurs droits les plus évidents en raison du coût et de la lenteur de l'action judiciaire ?

Et démagogie assumée

Alors, lorsque Monsieur Macron est venu, en septembre 2014, nous expliquer qu'il aurait des comptes à rendre, le discours m'a plu. Il laissait transparaître la volonté d'une action concertée, une volonté d'écoute des professionnels et des citoyens concernés, de compréhension des problèmes pour des mesures ciblées et efficaces. Il n'en est strictement rien, bien au contraire. La concertation chez Monsieur Macron, c'est recevoir, entendre, et faire comme bon lui semble. Pas chez moi.

Lorsque Monsieur Macron a transformé le corridor tarifaire à grand renfort médiatique pour montrer sa magnanimité et son sens de l'écoute, j'ai dit bravo. Bravo Monsieur Macron pour cette leçon de communication politique, puisque du corridor nous sommes passés au couloir, tout aussi mortifère. Chez moi, les mots ont leur importance, la vérité tout autant.

Lorsque Monsieur Macron est venu à l'Assemblée Nationale, devant la représentation du peuple, taxer "d'escroquerie intellectuelle" l'étude d'impact des notaires, je suis resté sans voix. D'abord parce que lui n'a toujours pas présenté sa propre étude d'impact : et pour cause, elle n'existe pas. Mais surtout parce que gouverner dans le mensonge me paraît totalement criminel. Seule la vérité peut fonder une loi juste et utile. Seule la vérité base des rapports humains francs et sincères. Seule la vérité devrait présider à la conduite d'un pays.

Lorsque Monsieur Macron, en toute sincérité, a évoqué des menaces de mort à son endroit, j'ai eu peur pour la démocratie. Aucune action ne mérite que l'on aille s'en prendre à la vie d'un élu. Je n'ai pas cru une seconde à l'article si orienté du journal Marianne et à la photo l'illustrant car un dessin ne menace personne. Encore moins quelqu'un qui a pris la peine se revendiquer "Charlie", au nom de la liberté d'expression. Et pourtant, il s'agissait bien de la soi-disant menace de mort visée par Monsieur Macron. Le ridicule n'a lui non plus jamais menacé ni tué personne, et c'est tant mieux.

Je pourrai continuer sur les "honteux" kits de communication du notariat, pâle copie des éléments de langage incomplets ou mensongers proposés par le parti au pouvoir pour défendre sa vision - mais chut -, sur un soi-disant lobbying à mille lieues de celui se pratiquant au quotidien dans ces milieux, et sur tant d'autres petites choses encore, aussi viles que mesquines, qui me poussent peu à peu à me détourner d'un monde politique dans lequel je ne me reconnais pas, et pour lequel il m'est donc de plus en plus difficile de voter : la peste vaut-elle mieux que le choléra ?

Une société écœurée

Le mensonge des gens de pouvoir, par action ou par omission, est pour moi inconcevable. Le service d'intérêts financiers au mépris du peuple, de l'emploi ou de l'humain en général, est pour moi intolérable. La violence d'attaques groupées et la mise au ban de femmes, d'hommes ou de professions pour la réalisation d'ambitions personnelles ou de desseins politiques est pour moi inqualifiable, car renvoyant aux pires heures de l'Histoire.

Il suffit de regarder autour de nous, de prendre le temps d'observer et de s'intéresser quelque peu pour comprendre que la finance, effectivement, nous gouverne. Dans le mensonge électoraliste quotidien, celui qui s'est fait élire en se présentant comme l'ennemi de cette finance omnipotente est désormais son meilleur serviteur, allant jusqu'à nommer grand chambellan un de ses plus fidèles séides !

Je n'aspire pour ma part qu'au bonheur. Celui de mes enfants, de ma famille, de mes amis, de la société. Je sers mon prochain au quotidien, conscient de remplir un rôle de service public. Je souhaite des réformes, - ouverture, tarif, jeunes, … - je n'ai strictement rien contre, mais réformer n'est pas tuer ce qui fonctionne et surtout casser l'emploi qui va avec : au-delà des hémicycles de nos hautes assemblées et des ors de la République, il y a des hommes et des femmes… Je souhaite le partage, je tente de m'y employer du mieux possible. Je souhaite le respect, pour tous les être humains quels qu'ils soient : je m'attache à toujours essayer d'en faire preuve pour en recevoir en retour. Je souhaite la paix et ne veux que la semer au quotidien pour qu'elle croisse, se développe, se multiplie. Tout ceci ne peut se construire qu'en société, qu'en humanité.

Mais quelle humanité pouvons-nous espérer lorsque ceux qui ont en charge la conduite du pays la foulent aux pieds au quotidien ? Ces députés qui ne prennent pas la peine de répondre aux interrogations de leurs administrés. Ces sénateurs qui en font de même. Ces ministres qui mentent, qui promettent sans tenir, qui offrent à leurs amis l'économie française. Ces études oubliées, ces rapports rédigés à la hussarde en écoutant trois pelés et quatre tondus, ces sondages absurdes, ces journalistes vendus... Bref, tous ces hommes à courte vue qui ne raisonnent qu'idéologie partisane et doctrine du chef, dans laquelle plus personne ne se retrouve : "Abstention et Vote Blanc" est ainsi devenu le premier parti de France, majoritaire chez les électeurs inscrits dès le premier tour de chaque élection.

Ceci ne semble poser de problème à personne tout là-haut, les causes sont toujours à rechercher ailleurs que dans le ras-le-bol des citoyens envers une classe politique qui les méprise, leur marche dessus, les monte les uns contre les autres pour leur faire oublier qu'ils ne décideront de rien. Bref, un paquet de gens bien attentionnés  qui nous exploitent, pillent nos richesses, ruinent notre système de santé, massacrent notre système juridique, nous mentent et nous conduisent à la banqueroute. Et je pèse mes mots…

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