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Billet de blog 29 septembre 2014

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MEDIAPART BOMBARDE PAR L'ETAT

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le fisc réclame 4,2 millions € à Mediapart
Par Le Figaro.fr avec AFP le 29/09/2014

 La France, c'est loin, et le Figaro et ses commentaires sont les meilleurs du monde. C'était silence radio, quand les soldats israéliens ont déféquer sur le drapeau français, en clair fort : fait caca sur la France. Ils étaient tous là, bouche cousue, nez pincé, le pantalon baissé, pas trop fier et digne, le poids des mots silencieux. Le Figaro à qui rien n'échappe n'a pas voulu incommoder ses lecteurs.

Le roi de l'information, qui perçoit chaque année, plusieurs millions d'euros de l'Etat, roi de la publicité droitière dont quelque journaliste n'existe que pour détruire l'adversaire, complètement dénaturé, ne distinguant plus la réalité de la propagande, échappe au conseil de l'ordre qui l'aurait lourdement sanctionné pour manque d'amitié et de confraternité sympathique envers la famille.

En matière de propagande, il faut toujours tirer sans cesse, pour faire mal à l'adversaire, il en restera toujours quelque chose, et c'est une bonne nouvelle et une grande surprise, puisque que Mediapart avait indiqué jeudi lors d'une soirée-débat avoir reçu en juillet une notification de redressement fiscal de 4,2 millions d'euros pour ses exercices de 2008 à 2013.

Ce dont, on s'en doutait, Figaro objectif et impartial.

D'autres tomberont, grâce à ce site, et un jour, ça fera tilt!

En Guadeloupe, le fisc lui réclame 183.000€. A force, erreur, le montant exact est 95.000€. Encore une erreur. Finalement il ne doit rien, ces sommes imbéciles sont ramenées en douce à 000.000€, mais sans l'écrire, sans le dire.

Obtenir un bordereau de situation fiscale, qui devrait tout naturellement être adressé et faisant la mise au point aux fins d'éclaircir la situation, c'est en vain, rêve et envie !

Ce document tomberait immédiatement aux pieds des magistrats et de la hiérarchie parisienne, même si la fin reste la poubelle. Et vite fait, rapidement le temps laissé au temps étant pour les hautes catégories mal placées.

Ce cas n'étant pas unique, même avec un expert-comptable, et un avocat, le fisc, c'est métropole et colonie.

Attention donc au compte réglé à la Mediapart.

Va-t-on parler de cafouillage, de dysfonctionnement ? De pénalités de retard, de préjudices et de mauvaise foi de l'administration fiscale  à l'avantage du contribuable ? 

Comment cette affaire peut-elle se terminer avec un service paumé, mais dominateur, le juge avec le cœur blanc, et portant la robe noire de l'enterrement ? 

Quand le gouvernement dit que la finance est une amie, le petit Kerviel: un escroc, quand on sait que plus l'argent rentre, plus les primes gonflent, et au vu de la brillance d'éclairage et de maquillage, de ces commis de l'Etat, assoiffés d'argent public privé, et de grand bureau avec vue imprenable, mais non responsable et non coupable, une logique policière retiendrait toutes sortes de fraudes, de vols, d'abus de confiance et de détournements de fonds par une association de malfaiteurs en bande organisée.
Le fisc réclame 4,2 millions d'euros à Mediapart pour s'être auto-appliqué entre 2008 et 2013 un taux de 2,1% sur ses abonnements en ligne, Mediapart avait indiqué jeudi lors d'une soirée-débat avoir reçu en juillet une notification de redressement fiscal de 4,2 millions d'euros pour ses exercices de 2008 à 2013.
Le site, qui faisait déjà l'objet d'un redressement fiscal - à hauteur d'un million d'euros - depuis décembre 2013 pour ses exercices 2008-2009-2010, a depuis déposé un recours. 

L'administration fiscale réclame à Mediapart 3 millions d'euros correspondant à la différence entre le taux de TVA de 19,6%, qui s'appliquait alors à la presse en ligne, et le taux réduit de 2,1% qui était jusqu'en février 2014 réservé à la seule presse papier


S'y ajoutent 200.000 de pénalités de retard et 1 million d'euros pour "mauvaise foi". 

Evidemment si Mediapart disparaissait, plus belle la vie. Salaud de Mediapart va !

Aller turlupiner le ministre de l'administration fiscale avec une fraude à l'évasion fiscale de 600.000€. C'est fou. D'ailleurs il n'est point inquiété depuis tout ce temps passé. A cette vitesse de sénateur, la cour de justice peut dormir tranquille, maintenant, le ministre plein de sincérité, en toute bonne foi, aussi.

Le journal en ligne a du souci à se faire. Le fisc, borgne et totalement aveugle selon les cas, jouera l'implacable vengeance. Et le figaro, à la recherche de la vérité figaro.

Mais ni l'un, ni l'autre, n'aura les ressources nécessaires, pour contrarier les milliards de la grande fraude. C'est fou, alors la France, c'est foutu.

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