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Billet de blog 1 octobre 2015

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LE NUMERIQUE NOUS MET A NU !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Dans l’article : « Le calcul du meilleur : alerte au tsunami numérique » qui rend compte d’une table ronde initiée par Yann et Oliver Surel, qui invitaient trois psychanalystes de l’Association Mondiale de psychanalyse, Gilles Châtenay, Eric Laurent et Jacques Alain Miller, nous relevons cette phrase de Jacques Alain Miller : «  Le vivant est saisi par le numérique ». Le livre Philippe Escande et Sandrine Cassini : Bienvenue dans le capitalisme 3.0, nous en donne l’étendue dans le présent, et l’expansion dans notre futur plutôt très proche. Pour notre part, nous déclinons ce propos de la manière suivante, c'est à dire en soulignant que le processus numérique est essentiellement un processus d’automatisation, quelque sophistiqué qu’en soit les matérialisations technologiques. Cette automatisation, ce processus automatique qui est aujourd’hui porté par des robots de toutes sortes et de plus en plus performants, est en effet un processus d’appauvrissement, de stérilisation, d’anémie du vivant, du vital, du vivifié. Dans le même temps où il capte les processus de mémoire, de transmission, d’agissements, d’information, il immisce son intelligence dans les tâches les plus diverses. De tout cela il nous dépossède alors que nous ne trouvons qu’à nous s’esbaudir de ce confort soudain rencontré, et ne pensons qu’à le convertir en marché. The Whole market ! Mais l’animation généralisée par l’automatique mise en marché, suce, pompe la sève, le suc vital, du vivant qui dépérit, se déréalise. Le stimulus numérique ne trouve son contrepoint qu’en cette déréliction qui en épargne de moins en moins. Gare !

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