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Billet de blog 18 juin 2017

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ZERO OPPOSITION A L'ASSEMBLEE NATIONALE, UNE VRAIE CHANCE ! ET UN FAUX PROBLEME !

Quelle pourrait bien être l'opposition au parti de La république En Marche ? Sinon celle de l'ancien monde politique qui s'est incarné dans les partis ( droite, gauche, extrême droite, extrême gauche) qui s'y sont succédés jusqu'à présent. La foule macronienne de la nouvelle Assemblée ne ressemble à aucune autre. Alors essayons-la !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le monde daté du 17 juin  2017 : " Y aura t-il une opposition à l'assemblée nationale ?"; Médiapart aujourd'hui " Recherche opposition, désépérement". Sous un autre angle, Roland Carol dans Paris Match parle de " Système hyperprésidentiel", Jean Luc Mélenchon de "Parti unique" ( Quelle rigolade que l'appellation Insoumis de son parti ! Une vraie posture, celle-là. Cohn-Bendit en rigole, semble t-il ?)

Mais les questions que soulèvent Guillaume Duval dans son éditorial d'Alternatives économiques de Juin 2017 doivent pouvoir être posées de manière nouvelle. Pour cela, oui un zéro opposition à l'assemblée nationale est un atout, une chance à saisir.

L'ancien monde sombre, et il faut maintenant qu'il soit tout à fait englouti ! Les acteurs politiques des partis, poussiéreux, poussifs qui n'ont fait que se payer de mots, n'ont pas encore la langue pour décrire ce qui se passe sous leurs yeux ( tout comme les médias )  et leur langage  peine à nommer les nouveaux équilibres en cours.

Oui, il faut " donner sa chance" au président, mais aussi à son sympathique premier ministre, Edouard Philippe, un tandem parfait pour tenter, selon nous,  de poser les bonnes questions. Les autres partis n'ont ils pas eu leur chance autrefois, et plus souvent qu'à leur tour ? Ils ont aujourd'hui mangé leur pain blanc.

Une expression bipolaire, néanmoins nomme ce à quoi ont eu à faire les partis maintenant disparus, et ce à quoi fait face celui qui surgit, tout comme ceux, nouveaux mouvements, qui ne vont pas manquer d'apparaître : flexi/sécurité.

Même les extrémismes, de droite comme de gauche, s'ils avaient gagné auraient eu à se positionner dans cette balance :

d'un côté l'instabilité installée par le libéralisme économique et la contrainte à la flexibilité pour ceux qui sont intégrés au monde du travail ou que le monde du travail a désintégrés,

de l'autre la sécurité de ces personnes pour éviter que la flexibilité ne devienne précarité, appauvrissement économique et misère mentale sous l'idéologie managériale.

Aucun des bonimenteurs de ces extrémismes par exemple n'a donné une once d'indices raisonnables de sa propension à déssérrer cet étau. Aucun des autres partis qui se sont succédés n'a mis en oeuvre autrefois des moyens inventifs pour y parvenir. Aucune imagination ! Que des vieilles recettes ( avec les mêmes mots) à se partager entre droite et gauche.

Gageons que les débats que va ouvrir le parti des nouveaux élus à l'Assemblée, ne  ressembleront pas à ceux que nous avons connus. Ces élus, qui d'une part ont une trajectoire différente des précédents, mais aussi qui est différentielle entre eux, auront lieu, nous l'espérons, dans une autre langue politique pour approcher ces questions .

Nous terminerons par une citation du journal Le monde dans l'article : " Le difficile retour au réel des députés battus"

Il s'agit du propos de Sébastien Denaja qui "assure éprouver un " sentiment de liberté absolue" 

" Quand vous avez une vraie vie et que vous l'aimez, vous êtes heureux de la retrouver". 

Oui messieurs les ex-députés, retrouvez donc la vraie vie et aimez-la!

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