Un journalisme d'investigation est il nécessairement un journalisme de la suspicion généralisée? Et si oui, à quoi conduit la suspicion généralisée ? On rétorquera qu'il n'y a là que des faits établis et réels, comme par exemple dans cette édition de Médiapart, les Macronleaks. Qu'est ce qu'introduire la suspicion généralisée ? Quel est le bénéfice d'introduire un" tous pourris" ? Car il faut toujours prolonger, complémenter cette phrase : " Tous pourris sauf moi, sauf nous". Le bénéfice c'est " tous sauf moi, nous". On s'oublie.
Chaque mouvement, chaque parti de l'extrême droite à l'extrême gauche en passant par toutes les nuances plus centrales, et en train d'en tirer les conséquences. Les informations sont en passe de n'être délivrées que par les services de communication habilités de ces mouvements. Quoi de si étonnant alors ?
Souhaite t on un journalisme non seulement d'investigation mais aussi d'interprétation, c'est à dire qui interpréte de manière ajusté le moment présent ?
Si on ne souhaite qu'un journalisme d'investigation et de dénonciation généralisé, on ne formera que des curés de l'information...A tuer tout désir de l'Autre, comme savent le faire les obsessionnels de la boule puante, l'effet boomerang est garanti....