Les raisons invoquees sur la possibilite ou l'impossibilite d'un diagnostic tiennent a la degradation de la discipline psychiatrique elle meme qui a delaisse depuis des decennies tout appui fourni par la theorie psychanalytique pour adopter le grillage des troubles du dsm.
Commme d ailleurs la psychologie qui s'est approprie sinon le meme repartitoire, du moins le meme discours.
Un exemple flagrant avait ete celui de Mohammed Merah qui apres une tentative de suicide par pendaison et au moment du vol d'un cyclomoteur avait ete declare sain d'esprit par le psychologue, certainement au grand dam du juge pour enfant qui avait cru bon de le lui adresser.
D'autre part la repartition personne solitaire/personne en foule releverait de quel concept diagnostique ?????
N'y a t il pas des foules delirantes ?
Toute l'expertise psychiatrique aupres des tribunaux par exemple est ainsi contaminee par ces a-priori mecanistes qui pensent penser, en habillant de termes sophistiques ce qui parcourt le sens commun.
Il faut lire a ce propos l'excellent LANDRU de notre collegue psychiatre Francesca Biagi Chai pour mesurer les fonds abyssaux ou s'est laissee couler la psychiatrie d'aujourd'hui.