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Billet de blog 29 septembre 2015

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« LE CORPS PARLANT », PRIS SUR SON POURTOUR

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

N’oublions pas, lorsqu’on ouvre la première page de ce beau livre, le corps parlant – l’inconscient au XXI ème siècle , traduit en quatre langues, recueil des textes qui préparent les membres de l’Association Mondiale de Psychanalyse, au futur congrès de Rio de Janeiro, n'oublions pas qu’il s’agit de travaux issus de praticiens et qu’ils sont donc directement inspirés de leur pratique de la  psychanalyse. Pour la même raison, on ne s’étonnera pas que ce soit cette langue conceptuelle qui formalise leur expérience. Le contraire eut été dommageable pour cette transmission. Il n’empêche. Le béotien y puisera  matière à mettre à jour ses réflexions  sinon à les nourrir, par l’effort qui y est fait de faire partager au plus grand nombre possible cette actualité. Une actualité qui concerne un certain nombre  de pays d’Europe et d’Amérique Latine, sans oublier le moyen-Orient.

Mais comment rendre compte de pas moins de 117  textes  auxquels s’ajoute celui de Jacques Alain Miller, qui est un texte d’orientation majeur ?

Aussi avons-nous pris un parti, en nous apercevant avec étonnement de la mention récurrente de l’ouvrage de Guy Debord : La société du spectacle.

Les trois textes dont il  constitue l’une des références se répondent assez pour que ces quelques lignes apéritives ne souffrent pas d’incohérence. « Intimité » de l’argentin Jorge Assef, « Malltraitances » du brésilien Oscar Reymundo et « Transparence » de la brésilienne Vera Avellar Riberio. Les maîtres mots de ces trois textes sont l’hypervisiblité, la monstration, le regard. Le premier fait valoir qu’à partir de l’intimité, Lacan localise une autre dimension avec le terme d’extimité qu’il a forgé, et que ces deux registres échappent au registre bi-polaire public/privé. Le second rend c ompte des nouvelles pratiques des adloescents qui consiste à faire de la maltraitance sur l’autre un objet de monstration et de jouissance qui défont le lien social et pulvérisent le social.  Enfin le troisième fait état d’un spectacle généralisé, sinon universalisé, où le spectateur ne se sent chez lui nulle part. Trois textes courts, percutants qui ne laissent pas indifférents et vous sollicitent à poursuivre la lecture…..

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