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Billet de blog 30 octobre 2015

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DE L’INCOHERENCE, DE L’INCOMPETENCE ET DE L’INCONSEQUENCE D’UNE ELITE POLITIQUE IVOIRIENNE.

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DE  L’INCOHERENCE, DE L’INCOMPETENCE ET  DE L’INCONSEQUENCE  D’UNE ELITE  POLITIQUE IVOIRIENNE.

Les partis  politiques de l’opposition en Côte  d’Ivoire, par un jeu  d’illusionnisme,  ont  induit  le peuple en erreur en lui   demandant de ne pas aller voter.

Ce fut une faute politique  majeure car le principe fondamental de la démocratie est de  voter afin de dire son  approbation ou son refus  face au candidat.

Le fondement  de la démocratie repose  la majorité des votants pour  déclarer un vainqueur.

On pourra gesticuler mais  la réalité  est qu’Ouattara a été élu à la majorité des votants, comment contester  sa légitimité aux yeux du monde ?

S’il  y a eu au moins un adversaire,  l’élection est donc valable  car un choix a été  fait. Se retirer  au dernier  moment, alors qu’une partie du peuple  avait fait son choix, est irresponsable car   on ne peut pas  empêcher  un peuple de s’exprimer et si à contrario, ce peuple partisan, avait compris que ses leaders supposés n’étaient pas à la hauteur !

UN vote  démocratique  a eu lieu. Le peuple a voté

Il l’a fait et a dit oui ou il fallait  l’inciter à voter pour dire non  et non, se taire  pour se sacrifier encore  fois. Qui ne  dit rien, consent, dit un adage français. En ne votant pas, le peuple a consenti  à avoir un président par défaut, mais un président  élu !

Le plus douloureux  est de voir  que notre classe politique  avide de pouvoir immédiat, vient de condamner Gbagbo à la prison à  perpétuité et le peuple à 20 ou 30ans  de mascarade politique.

Les prétendus  porte-paroles de Gbagbo nous avaient dit que ce dernier avait donné une consigne de vote  avant que celui-ci  ne le démente en affirmant  qu’il n’avait pas donné de  consigne de vote.

C’est là  où l’absurdité de la consigne consistant  à ne pas voter m’a sauté aux yeux. » QUELLE  CONNERIE ! » Me suis-je dit. 

Soit les élections  étaient annulées,  soit le peuple descendait dans la rue  pour dire   son opposition massive.

Toutefois, force est de constater que le peuple n’a pas suivi  le mot d’ordre l’invitant à descendre dans la rue.

On peut  en déduire que ce peuple ne suivait plus ses leaders  prétendus pour se sacrifier  de nouveau.

En conclusion,  l’élection de Ouattara a été légitimée  par un non-choix qui en faisait l’homme le plus cohérent dans ce  jeu démocratique. Un choix  par défaut mais un choix tout de  même !

Alors travaillons  à relever notre pays

Richard DJIROPO

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