DE L’INCOHERENCE, DE L’INCOMPETENCE ET DE L’INCONSEQUENCE D’UNE ELITE POLITIQUE IVOIRIENNE.
Les partis politiques de l’opposition en Côte d’Ivoire, par un jeu d’illusionnisme, ont induit le peuple en erreur en lui demandant de ne pas aller voter.
Ce fut une faute politique majeure car le principe fondamental de la démocratie est de voter afin de dire son approbation ou son refus face au candidat.
Le fondement de la démocratie repose la majorité des votants pour déclarer un vainqueur.
On pourra gesticuler mais la réalité est qu’Ouattara a été élu à la majorité des votants, comment contester sa légitimité aux yeux du monde ?
S’il y a eu au moins un adversaire, l’élection est donc valable car un choix a été fait. Se retirer au dernier moment, alors qu’une partie du peuple avait fait son choix, est irresponsable car on ne peut pas empêcher un peuple de s’exprimer et si à contrario, ce peuple partisan, avait compris que ses leaders supposés n’étaient pas à la hauteur !
UN vote démocratique a eu lieu. Le peuple a voté
Il l’a fait et a dit oui ou il fallait l’inciter à voter pour dire non et non, se taire pour se sacrifier encore fois. Qui ne dit rien, consent, dit un adage français. En ne votant pas, le peuple a consenti à avoir un président par défaut, mais un président élu !
Le plus douloureux est de voir que notre classe politique avide de pouvoir immédiat, vient de condamner Gbagbo à la prison à perpétuité et le peuple à 20 ou 30ans de mascarade politique.
Les prétendus porte-paroles de Gbagbo nous avaient dit que ce dernier avait donné une consigne de vote avant que celui-ci ne le démente en affirmant qu’il n’avait pas donné de consigne de vote.
C’est là où l’absurdité de la consigne consistant à ne pas voter m’a sauté aux yeux. » QUELLE CONNERIE ! » Me suis-je dit.
Soit les élections étaient annulées, soit le peuple descendait dans la rue pour dire son opposition massive.
Toutefois, force est de constater que le peuple n’a pas suivi le mot d’ordre l’invitant à descendre dans la rue.
On peut en déduire que ce peuple ne suivait plus ses leaders prétendus pour se sacrifier de nouveau.
En conclusion, l’élection de Ouattara a été légitimée par un non-choix qui en faisait l’homme le plus cohérent dans ce jeu démocratique. Un choix par défaut mais un choix tout de même !
Alors travaillons à relever notre pays
Richard DJIROPO