La chute du Crédit suisse a pris les premières pages de l’actualité. Nous nous sommes tous demandés comment une telle chose pouvait sérieusement arriver à Crédit suisse. A ce sujet, je voudrais partager avec vous mon expérience pénale face avec une autre banque Naxicap-Natixis : lesquels m’ont laissé un sentiment personnel de manque de sérieux.
Je suis en 2017 porteur de factures à encaisser auprès d’une filiale majoritaire de Naxicap Partners ( Groupe Natixis). Factures suite à un travail de conseil sous contrat exclusif, bien documenté ,travail de conseil qui leur a tous plutôt bien bénéficié dans les faits et sur plusieurs années.
Naxicap ne me répond pas et coupe toute communication. Aucune explication pour leur refus de payer." Monsieur Laville, j´ ai pas le temps. J´ ai 200 cas comme vous : Allez en justice.Dans une minute je coupe l appel" me disait le DG de Natixis IM pour toute explication avant de couper l´ appel . En fait c ´est eux qui ensuite envoient 3 cabinets d’avocats successifs contre moi ,à titre personnel. Le premier cabinet Edge me bloque me menace et refuse tout dialogue sur le fond de ma facture. Ensuite le 2e cabinet Chemarin Limbour m'attaque durement au pénal pour diffamation en utilisant la technique pénale dénommée "citation directe", mandaté par 2 cadres de Naxicap et par la société Naxicap Partners .Ils decrivent mes demandes d ´explication et de paiement dans l´ ensemble de Natixis comme "diffamatoires". Puis enfin le 3e cabinet avec Maitre Bernasconi attaque deux fois, ma facture sans jamais me prévenir. Personne ne parle du fond et n´ emmet aucune explication sur le seul sujet technique : ma facture. 3 cabinets et 3 procès contre un seul homme qui présente juste ses factures, c’est long, c’est cher et c’est fait exprès. Une forme de chasse a courre.Un pur rapport de forces à 1000 contre un pour garder confortablement et longtemps mes sommes chez eux .Gros dommages collateraux pour nous.
Le procès pénal en défense ( P 19 168 000 764) représente à lui seul une expérience éprouvante. Non seulement ils ne paient pas mais en plus ils m ´attaquent . Sur la forme ,jamais sur le fond .Ce proces a duré de juin 2019 à mars 2022 (séances programmées en oct. 2019, mai 2020, mai 2021 enfin fév. 2022). Le covid a rallongé la durée. C’est pour une personne, une expérience déroutante sans aucun point de référence. Le Tribunal judiciaire de Paris est un bâtiment impressionnant. Natixis a choisi des cabinets tout à fait redoutables qui me paraissaient disproportionnés avec ma seule personne. C’est surtout incompréhensible : comment une grande banque comme Naxicap Natixis peut attaquer en justice brutalement une seule personne plutôt que de dialoguer ,de s´ expliquer ,puis de payer ses factures.
J’ai compris qu'il ne fallait pas rester seul en défence face à cette banque. J’ai donc appelé Mediapart. Ils m’ont recommandé de lire leurs articles sur Natixis. Leurs archives Mediapart à cette date en dénombraient 365. Je ne les ai certes pas toutes lues ,mais quand même j´en ai lu beaucoup. J’ai compris progressivement qui j’avais en face de moi. J’ai vu que plusieurs procès se préparaient en parallèle contre Natixis. Quelques prises de contact m’ont alors montré que je n’étais pas isolé. J’avais géré la procédure seul de 2019 à mi 2020. En partie pour des raisons financières. En partie car j’étais convaincu que cela suffirait « vu que j’avais raison » : ce qui semble après coup une petite erreur de débutant . J’ai compris fin 2020 en lisant cette documentation Mediapart qu´il me fallait un bon avocat pour bien clôturer ma procédure.
Dès son début de mandat fin 2020, mon avocate a abordé Natixis sous l’angle de la bonne foi. Un nouveau DG venait être nommé. Nous préparons soigneusement une synthèse et nous l´adressons par AR le 22 déc. 2020 au DG de Natixis et a la Directrice financière Groupe. Aucune réponse. En fait si, mais une réaction invisible pour nous. Un cadre de Naxicap Partners dès la semaine suivante donne l’ordre d’attaquer mes factures en justice pour essayer l´ancienneté, et ce dans le plus grand secret. Je ne le découvre que 5 mois plus tard. J’avoue être surpris . Quand on aborde officiellement un DG sur un sujet brulant (notre facture en souffrance),et avant meme que la Dg puisse l examiner , comment un cadre intermédiaire peut-il oser se ruer pour essayer de « casser le thermomètre » ? Les differents procédés utilisés par ce cadre a cette occasion nous ont paru quelque peu rocambolesques. Et parus juridiquement nuls dans tous les sens du terme.
Il nous a fallu ensuite choisir de se recentrer sur le dossier principal : le pénal à Paris. Et préparer sereinement la séance de février 2022, le Juge nous a donné raison, en expliquant que nous sommes juste des créanciers qui présentent leur facture, sans aucune logique diffamatoire. Naxicap Natixis a perdu ce procès sans faire appel. Pourtant ne montre aucune réaction. Les voilà même qui se croient autorisés à refuser toute médiation et toute explication. Malgré d’excellents médiateurs qui se proposent suite a nos requêtes . Naxicap gère le dossier sous une approche qui se veut confidentièle .Je veux et je dois,moi ,desormais traiter mon simple dossier publiquement ,devant temoins et devant la presse .Je recontacte a nouveau Mediapart ce 13 avril 2023 qui m´ encourage a rediger ce blog .
Notre opinion qui n’engage que nous : A la lueur de notre expérience, les procédés de cette banque a notre occasion nous paraissent pas très sérieux.Nous constatons un nombre élevé d´autres plaintes en cours . Nous observons ce qui nous semble un esprit cavalier et totalement déplacé par rapport à la Justice française, surtout par des temps aussi graves. Nous sommes surpris par leur dédain envers toute médiation ».
Nous attendons notre réunion de travail avec la DG de Natixis ,et surtout nous attendons le sérieux paiement de nos créances par Naxicap Partners .
PS : nous avons écrit au plus court. Et nous restons à la disposition des lecteurs pour répondre à toutes les questions. 5 ans d’observation intenses de Natixis jour après jour nous ont amené à différents constats. Peut être nous faudra-t-il écrire d’autres articles.