Richard Poisson

Macron : quelques pistes de solution à long terme

Abonné·e de Mediapart

32 Billets

0 Édition

Billet de blog 8 octobre 2025

Richard Poisson

Macron : quelques pistes de solution à long terme

Abonné·e de Mediapart

Qu'est ce qui ne marche pas dans notre système politique?

Richard Poisson

Macron : quelques pistes de solution à long terme

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

En 2017, l'énorme pouvoir que confère la constitution actuelle (encore renforcé par la synchronisation des élections : présidentielle puis législatives) est tombé entre les mains de M Macron. Initialement cette constitution avait été faite à la main du général De Gaulle, un homme qui avait ses défauts mais qui avait une certaine vision (honorable?) de sa fonction. Les 7 présidents suivants ont agit en accord avec l'esprit de ce texte (sauf éventuellement le sixième qui a essayé de truander le système, un autre sujet).

Avec M Macron, nous avons affaire à un technocrate, sur de son fait, et qui n'écoute que lui. Alors les signaux se sont accumulés indiquant des difficultés avec son mode de gouvernement (au delà de la question endémique du taux d'abstention) : gilets jaunes, absence de majorité aux législatives de 2022 (pas de majorité absolue pour "ensemble", une première je crois), refus populaire de la loi sur les retraites, européennes, dissolution (avec le résultat que l'on connait), Barnier - disparu en bon soldat, Bayrou - ayant proposé au Président une solution miracle de son jus, Le cornu - qui pensait pouvoir "changer de méthode" mais qui a certainement été "recadré" par notre Président.

Rien a faire.

Il bloque toute discussion sur les "sujets qui fâchent" importants néanmoins : retraites, taxation des riches, ... et dans ce contexte même un premier ministre Mandrax ne s'en sortirait pas.

Que faire? : cette situation est possible d'un point de vu constitutionnel.

Dans nos réflexions, il faut juste ne pas oublier que ce n'est pas de la faute des parlementaires (taper sur ces messieurs comme le font les médias est bien facile), ni celle des partis politiques (il faudrait qu'ils s'accordent sur quoi? en l'absence de toute marge de discussion), ni celle de la constitution actuelle (a modifier mais comment?), ni celle des Français.

Il est comme ça, et tant que l'on ne décidera pas collectivement de ne pas envoyer un tel profil, âgé de 40 ans, au pouvoir, cela pourra se reproduire.

En particulier je vois le risque en cas de président d'extrême droite, jeune de surcroit!

Quelques voies d'évolution sérieuses : supprimer le 49.3, élections législatives de mi-mandat, limite d'âge sur le Président (notion pour lui d'âge de raison).

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.