La fin de la guerre annoncée par les médias à demi mots en laissant quand même entrevoir que rien n’est encore perdu pour l’Ukraine, peut-être un revirement de Trump si « inconsistant »... l’Ukraine pays prospère il y a encore 3 ans est devenu un territoire dévasté avec 30 % de ses infrastructures détruites et des réparations oscillant autour de 150 milliards d’euros et le pire un million de morts et de blessés pour les deux pays en guerre.
Et dire que tout cela aurait pu être évité ! En effet 2 mois avant les hostilités, il y a eu un traité de paix que l’Ukraine et la Russie s’apprêtaient à signer sans l’intervention du Royaume Uni : article du Parisien du 14 mai 2024 :
Le chef de la délégation ukrainienne lors des pourparlers d’Istanbul, David Arakhamia, avait pour sa part désigné Boris Johnson comme coupable. Dans un entretien avec la journaliste ukrainienne Natalia Mosseïtchouk, il avait affirmé en novembre que le Premier ministre britannique de l’époque s’était rendu à Kiev le 9 avril 2022, pour convaincre Volodymyr Zelensky de ne « rien signer du tout » avec la Russie. Une « absurdité totale », avait répondu Boris Johnson en janvier dans le lesTimes, affirmant qu’il avait seulement « exprimé ses inquiétudes » quant à la nature de l’accord.
D’une longueur de 17 pages, le document comptait 18 articles et prévoyait des garanties de sécurité pour Kiev en échange de contreparties. L’Ukraine devait ainsi renoncer de façon « permanente » à intégrer toute alliance militaire, à commencer par l’Otan, selon Die Welt. Elle ne devait jamais « recevoir, produire ou acquérir » des armes nucléaires, pas plus qu’elle ne devait autoriser la présence d’armes ou de troupes étrangères sur son territoire. L’accord ne s’opposait pas, en revanche, à l’adhésion de Kiev à l’Union européenne.
On peut lire un article similaire dans le Monde Diplo. Le traité prévoyait donc à peu près les mêmes clauses que celui qui est sur la table aujourd’hui !
Comme d’habitude ce sera une guerre pour rien enfin presque rien sauf les morts et la haine qui va séparer deux peuples pour longtemps et la misère à venir.
Comment en sommes nous arrivés là ? La responsabilité incombe à beaucoup de monde : tout d’abord au président russe qui à déclenché les hostilités, mais aussi au refus des alliés de reconnaître que ses exigences étaient fondées car aucune puissance ne peut accepter que son voisin installe des des missiles de son ennemie (OTAN) sur son territoire ni ne bombarde des populations de la même origine que la sienne (le Donbass). Sans oublier les médias, des va-t-en-guerre qui ont passé leur temps à inciter les ukrainiens à « mourir » pour leur patrie avec forts arguments que des spécialistes sorties du diable Vauvert nous bassinaient par exemple sur LCI du soir au matin en nous expliquant que :
- L’armée Russe était archaïque, dépourvue de stratégie valable, sans moyens de communications et avec des officiers sans formation militaire, sans oublier que son matériel datait de la dernière guerre mondiale.
- Son économie grâce aux sanctions allait s’effondrer : déclaration de Bruno Lemaire, ministre de l’économie de l’époque : On en voit déjà les effets. Le trésor de guerre de Poutine est déjà réduit à presque rien. Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe.
- Le peuple ne tardera pas à renverser Poutine…
- La Russie se trouverait bientôt seule au monde, boycotté par les autres nations.
- Le pétrole et le gaz russe ne trouverait aucun débouché.
Aucune de ces prophéties ne s’est réalisées : l’armée russe est nationaliste et reste fidèle à Poutine, le taux de popularité de son président est 3 fois supérieur à celui de Macron, l’économie russe n’a jamais aussi bien marché et les BRICS+ (dont fait partie Moscou) sont en train de créer un système bancaire concurrent de Swift dont l’Europe sera exclue. Les dix pays des BRICS+ représentent en janvier 2025 près de la moitié de la population mondiale et 35 % du produit intérieur brut mondial.
La cote de popularité de Poutine dépasse 80 % dans son pays, de quoi fait pâlir d’envie les dirigeants occidentaux. Pour finir le pétrole et le gaz russe se vendent partout dans le monde sauf en Europe qui préfère acheter aux USA, un gaz de schiste plus polluant et 2 fois plus cher.
Pour conclure on peut se demander à quoi a servi cette guerre puisque l’histoire va faire un retour en arrière de 3 ans et conclure une fin des hostilités sans aucun gain pour les ukrainiens.
Il faudra analyser et comprendre tout ce qui s’est passé et notamment la responsabilité des médias qui dans leur quasi totalité (média public et privé) ont fournie dans ce conflit une information subjective et sans aucune pluralité journalistique.