Les balles sifflent dans la salle de rédaction
et les crayons continuent à dessiner.
Les rires fusent aux quatre coins
et les fusins traçent encore des courbes.
Puis tout s'arrête d'un coup,
le silence s'immisce dans la pièce.
Le rêve se transfrome en cauchemar
et les médias diffusent les mêmes images.
L'humour sera toujours plus fort
que la haine et la bêtise réunies.
L'éclat de rire de Cabu et Wolinski
feront toujours écho aux coups de crayon
de Charb, Honoré et Tignous.
Le camarade Maris fera des leçons
d'économie aux quatre coins du monde
pour l'amélioration de la vie des pauvres
et des démunis.
Je fais un rêve comme dirait Martin,
que les mots seront toujours des remparts
à l'obscurantisme et à l'injustice.
Le sang coule au bas de la page
et mon coeur n'est pas assez grand
pour contenir toute la trsitesse
des millions de gens qui
marchent en silence
sur les chemins de France et de Navarre.
Je suis Charlie...
ROMA le 11/01/2015