Mauvaise nouvelle : Tariq Ramadan va sans doute rester en détention provisoire. L’expertise médicale, ordonnée par la justice suite à sa soudaine faiblesse consécutive à l'annonce de son maintien en détention et qui lui faisait croire soudain à un début de sclérose en plaques qui s'accompagnait d'une autre affection à ce jour non identifiée, n'a pas conclu à la nécessité de sa libération, son état de santé étant jugé compatible avec son maintien en détention.
On se souvient que Monsieur Tariq Ramadan avait été mis en examen pour viols le 2 février 2018. Il était écroué depuis à la prison de Fleury-Mérogis (Essonne). La Cour d’appel de Paris, devant laquelle il contestait ce placement en détention provisoire, avait ordonné jeudi dernier une expertise médicale et avait renvoyé sa décision au jeudi 22 février.
Se fondant sur un premier examen médical sommaire établi la semaine dernière, les avocats de Tariq Ramadan soutenaient en effet que l’état de santé de leur client, qui était ostensiblement arrivé en ambulance à l’audience du jeudi 15 février, n’était pas « compatible avec un maintien en détention »
comme le mode de transport de leur client tendait à le démontrer.
La contre-expertise médicale du lundi 19 février 2018 a toutefois conduit à une conclusion différente dont il est fait état ci-dessus.
À suivre !