C’est le grand mot, comme s’il s’agissait d’une maladie honteuse.
Quels extrêmes d’abord ?
L’extrême capitalisme représenté par les partis gouvernementaux n’est-il pas aussi dangereux dans ses effets, ne produit-il pas autant de morts, voire plus que le parti nazi en son temps ? Un enfant meurt dans le monde à chaque seconde alors que l’on sait qu’en prenant une part du monstrueux gâteau que se partagent les plus riches, on pourrait éradiquer les famines.
Ou alors l’extrême inertie du parti socialiste qui souscrit à la pensée unique, qui n’imagine pas d’alternative à la solution unique de la saignée des peuples ?
Alors, ne mettons pas à l’index les électeurs qui, désorientés par l’absence d’idéal s’en trouvent là où il y en a, dans les partis extrêmes.
Demandons plutôt aux partis de gouvernement de nous en indiquer d’autres que ceux liés à leurs stratégies pour atteindre le pouvoir.