Cette décision est en réalité le fruit d'un long chemin dont les prémisses sont a trouver en 2008 lorsque Nicolas Sarkozy annonce à qui veut l'entendre qu'il va refonder la capitalisme. Il le fait dans un discours fleuve devant ses partisans à Toulon en septembre 2008 Discours étonnant devant un parterre de fans acquis a sa cause et qui n'ont sans doute pas mesuré tout ce qui se disait à ce moment là en pleine crise financière des subprime.
En revanche pour ceux qui suivaient de près le fond de cette affaire, c'est a dire les cadres du Parti des Républicains, la remise en cause de leur modèle libéral a été un choc difficile a encaisser ou qui tout le moins méritait des explications. Nicolas Sarkozy en faisant cela mettait en effet en cause le modèle économique dont il est un des parangon et son appareil politique un ardent défenseur. Cela, pour le moins, peut interroger. Or un an plus tard, afin de donner des perspectives a son camps dans le période de crise du capitalisme, Nicolas Sarkozy ouvre la porte au débat sur l'identité nationale.
Porté par Eric Besson et Brice Hortefeux il va, de manière inédite dans les rangs de la droite dite "républicaine", ouvrir la porte des débats identitaires qui sont ni plus ni moins qu'un pont jeté entre la Droite et l'extrême droite car La Défense stricto sensu du libéralisme étant en cause, la perspective permettait d'ouvrir un front sur la question nationale et les thèses racistes et xénophobes du FN de l'époque.
Ainsi Eric Ciotti n'est que le petit postier qui apporte le message de réddition des républicains face aux thèses nationalistes de l'actuel RN. Il aura fallu quelques années seulement pour que la jonction devienne un fait politique réel qui positionne l'ensemble des droites unies du centre au fascistes dans un rétrécissement politique qui aura des conséquences sérieuses pour la République en général et la 5e en particulier.