Préfecture d'un département français. Jean-Patrick est fonctionnaire au Service des étrangers et il a à cœur de mettre en œuvre les directives racistes de son maître à penser. Son chef. Son idole. Le Ministre de l'intérieur qui n'a jamais été à l'extérieur.
Mardi matin. Jean-Pat a eu une idée de champion. C'est qu'il réfléchit JP. Il faut bien que son cursus maternelleprivée-primaireprivé-collègeprivé-lycéeprivé-écoleprivé l'aide pour ses idées. Au moins il a appris à lire et dans son cerveau zélé, il décode les réglementations pour le séjour des étrangers. Le CESEDA (1) c'est son dada. Il a trouvé l'idée en faisant caca. Faut quand même avouer que JP il aime pas trop tous les étrangers, et leurs avocats ou les travailleurs sociaux.
Dans le cadre des OQTF (2), il existe trois situations à distinguer:
■ OQTF avec délai de départ volontaire de 30 jours et délai de recours de 30 jours ;
■ OQTF avec délai de départ de 30 jours et délai de recours de 15 jours ;
■ OQTF sans délai de départ volontaire et délai de recours de 48 heures.
Pour cette troisième situation, la décision relève d'un caractère très arbitraire: si la préfecture présume qu’il y a un risque de soustraction à l’OQTF de la personne. "Présume" donc...
Dans cette situation, l'idée de notre fonctionnaire zélé c'est de transmettre les notifications d'OQTF le vendredi. 48 h. Samedi. Dimanche. Vous avez compris.
Cette situation m'a été rapporté de la part d'un camarade et relève d'une triste réalité.
(1) Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile
(2) Obligation de quitter le territoire français