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Billet de blog 16 mars 2008

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Entreprises: pour de meilleurs indicateurs sociaux

Pour donner du sens à l'exercice désormais obligé de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC), les entreprises ne devraient pas trop tarder à devoir rendre compte d'indicateurs relatifs à la formation des salariés au regard des évolutions stratégiques de l'organisation.

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Pour donner du sens à l'exercice désormais obligé de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC), les entreprises ne devraient pas trop tarder à devoir rendre compte d'indicateurs relatifs à la formation des salariés au regard des évolutions stratégiques de l'organisation.

D'ici encore moins de temps, les entreprises vont être obligées de mettre en place des indicateurs afin de prévenir les risques psychosociaux comme le préconise le récent rapport de Philippe Nasse et Patrick Légeron. Les accords égalité professionnelle entre les femmes et les hommes induisent d'ores et déjà des indicateurs. Le cadre réglémentaire est assez souple en la matière. Certaines directions rechignent à ne serait-ce que pondérer les évolutions de salaire selon l'ancienneté ou encore les formations suivies. Reste que les choses progressent. Et ces indicateurs sur l'égalité hommes - femmes par exemple ne manquent pas d'apporter des informations pour enrichir les négociations sur les salaires au sens large...

Le bilan social actuel est mort

Voilà des indicateurs sociaux un poil plus intéressants que ceux du bilan social. Ils font sens par rapport à des problématiques sur lesquels les partenaires sociaux négocient. Ils contribuent à faire vivre des accords. Ils ne correspondent pas à l'année N-1. Ils sont dynamiques. Ce ne sont pas des photographies.
A quoi rime le grand déballage réglementaire annuel du bilan social. Le volume des informations est tel qu'il en devient illisible. Et les morceaux choisis du bilan que les directions reprennent dans les volets responsabilité sociale des rapports annuels interdisent la moindre comparaison entre les entreprises.

Le décret de l'article 116 de la loi Nouvelles Régulations Economiques (NRE) "impose" bien aux entreprises françaises cotées de se livrer à l'exercice du reporting social en renseignant 9 niveaux d'information : effectifs, temps de travail, rémunérations, dialogue social, sécurité, formation, égalité professionnelle, oeuvres sociales et sous-traitance. Sauf que les entreprises concernées sont libres de choisir comme bon leur semble les indicateurs, leur degré de précision et les périmètres concernés pour présenter leurs informations. Et pourquoi limiter cette obligation aux entreprises cotées alors que le bilan social s'impose à toutes les entreprises de plus de 50.

A quand un nouveau cadre réglementaire commun aux entreprises sur le registre des indicateurs sociaux ? Un cadre synthétique bien lisible pour les salariés. Un cadre dont les indicateurs seraient en accès public afin de donner des gages de crédibilité à cette vague notion de responsabilité sociale…Le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) porte l’idée d’un bilan social nouvelle formule qui donnerait lieu à une notation publique.
La notion sociale existe déjà avec des prestataires comme Vigeo par exemple. Sauf que les informations reccueillies ne transpirent pas vraiment. Ce n'est pas le modèle.

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