La gestion prévisionnelle ne se berce plus d’illusions
Si certaines directions se montrent à ce point incapable d’anticiper une crise, on peut se poser des questions sur le sens de la GPEC alias Gestion Prévisionnelle des Emplois des Compétences qui se met progressivement en place au travers d’accords.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Si certaines directions se montrent à ce point incapable d’anticiper une crise, on peut se poser des questions sur le sens de la GPEC alias Gestion Prévisionnelle des Emplois des Compétences qui se met progressivement en place au travers d’accords.
Mais concrètement, quels sont les moyens dont disposent les partenaires sociaux pour anticiper les conséquences sur les emplois des décisions stratégiques si les directions ne voient pas au delà des douze mois ? Avant que la crise ne soit à l’affiche, les organisations syndicales avaient plutôt tendance à souligner la frilosité des directions à partager des informations stratégiques. Motif invoqué : la confidentialité. Mais peut-être qu’il n’y avait justement pas tant que ça à dire sur la stratégie ? Les entreprises ont-elles encore les moyens de prévoir ou ne serait-ce que d’en donner l’illusion ?
La prévision est un exercice difficile. Plutôt que de parler d’une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, ne vaudrait-il pas mieux donner les moyens aux DRH et à leurs partenaires de gérer en temps réel avec une grande capacité d’écoute et de réactions ? Ne plus devoir attendre six mois avant d’obtenir une réponse sur une demande de formation par exemple. Le problème avec le GPEC, c’est que l’on se dit que l’on a le temps.
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