En mai 2011, le collège employeur (FNOGEC et organisations patronales de chefs d'établisements) avait unilatéralement dénoncé la convention collective des Personnels de droit privé des établissements privés sous contrat, tout en conservant l’annexe correspondant à la nouvelle classification des salariés. Cette méthode est trés à la mode chez les patrons depuis une petite dizaine d'années.
J'avais fait partie des négociateurs pour la CGT et les patrons avaient eu une attitude intransigente servie par les syndicats laquais de l'enseignement catholique. J'avais pu noter à l'époque les liens trés forts entre la représentante de la CFTC et des patrons de l'enseignement catholique. La plupart des syndicalistes allaient manger à la cantine des patrons avec les patrons.
La nouvelle convention collective imposée par la FNOGEC et autres SYNADIC et SNCEEL allait finalement être signée par les laquais usuels de l'enseignement catholiques.
Un recours était effectué devant le TGI pour faire annuler la dénonciation de la convention collective par les patrons de l'enseignement catholique.
Le TGI de PARIS a annulé cette dénonciation de la FNOGEC par un jugement du 3 février 2015.
En attendant, les chefs d'établissements en auront profité pour mettre en place une flexibilité maximum et bloquer les salaires pendant 3 ans.
Retour à la cas départ avec le patronat de l'enseignement caholique qui pourra compter comme d'habitude sur ses laquais qui accepteront encore une fois de signer n'importe quoi, tout en prétendant défendre les salariés ( CFTC et SPELC).