
Sur France inter, pour l’anti pénultième fois, la problématique des hommes et des femmes devant les mathématiques a été abordée.
Des études auraient été faites qui prouveraient qu’en fonctionnement normal, les résultats sont équivalents, mais dès qu’un grain de sable apparaît, les résultats des filles seraient moins bons que ceux des garçons.
La faute en reviendrait à l’inconscient des enseignants qui auraient tendance à moins interroger les filles que les garçons.
Comme d’habitude, aucune source n’est donnée.
Aucune hypothèse n’explique les affirmations et assertions des journalistes.
J’ai fait des calculs de moyennes annuelles en Terminale S de mes élèves sur 15 ans, avec 401 élèves, dont 207 garçons et 197 filles.
La moyenne des filles est 11,61.
La moyenne des garçons est 10,93.
24 filles ont plus de 16 de moyenne.
15 garçons ont plus de 16 de moyenne.
30 filles ont moins de 8.
44 garçons ont moins de 8.
Etant dans un lycée privé, on pourrait imaginer qu’il existe un biais.
Mais aucune étude n’a jamais montré qu’il existait un biais lié au sexe entre le public et le privé.
Toutes les études psycho, socio vont dans le même sens.
Bien souvent ces études touchent des écoliers à l’école primaire et ne parlent pas de Maths, mais de calcul.
L’argument touche aussi le nombre de femmes en recherche ou qui ont eu une médaille Fields.
C’est oublier un peu vite qu’effectivement, les femmes dans leur ensemble sont discriminées et ce biais est oublié un peu vite.
Potentiellement, les filles ont des résultats aussi bons que les garçons en Terminale S, et même sensiblement supérieurs en moyenne.
Je suis d’accord avec la président de l’AFM :
Le choix des filles pour les études supérieures est un choix discriminant lié à la représentation de la femme dans la société et non à leur pseudo-incompétence en Mathématiques;