On s'étonne beaucoup de la facilité avec laquelle Yvan Colonna parle aujourd'hui de lui. Et sans doute le nouveau cours de sa vie dû à son mariage avec Stéphanie a-t-il conduit à cette attitude. Jusque là, on avait affaire à cet homme en colère qui ne supportait pas l'injustice qui lui était faite. Il est maintenant capable de prendre sur lui. Cela ne fait que mettre en lumière sa force de caractère. Pour le reste, qu'il soit quelqu'un d'humain incapable d'attenter à la vie d'autrui, un être intelligent et sensible, seuls le découvriront ceux qui n'avaient pas des yeux pour voir ni des oreilles pour entendre. L'auteur de ces lignes qui a écrit "Le ROMAN DE Ghjuvanni STEPHAGESE" se sent totalement conforté dans ce qu'il dit dans ce livre. J'avais fait le choix d'y montrer de l'intérieur la tragédie d'un homme et d'une famille. L'image que je donnais dans mon récit de cet homme victime d'une tragédie qui l'avait pris dans son piège apparaît bien comme correspondant à la réalité. Ceux qui s'étaient émus à l'époque de ce passage par l'intimité grâce à la forme romanesque en seront pour leurs frais.
Mais là n'est pas l'essentiel. Yvan Colonna argumente et il argumente bien.
Et puisqu'on a abordé l'affaire de Pietrosella, je voudrais, dans ce billet rappeler à l'accusation les simples FAITS suivants.
Dans le commando Erignac, ils ne sont que deux à affirmer qu'Yvan Colonna était à Pietrosella, dans la soirée du 6 septembre 97 : Versini et Alessandri. Deux seulement.
Au cours de cette attaque, le commando était divisé en deux sous-groupes, disons A et B. Versini était dans le groupe A et Alessandri dans le groupe B.
Chacun des deux dit que Colonna était dans l'AUTRE groupe. Yvan Colonna n'était donc ni dans le groupe A ni dans le groupe B. Où était-il donc alors ?
Peut-être tout simplement au Saint-Jean, ce restaurant de Cargèse comme le certifie le restaurateur, Paul Donzella, pourtant adversaire politique des Colonna. De son côté, Sylvie Cortesi affirme avoir parlé à Yvan après 17 heures, heure à laquelle on sait que le commando à quitté Cargèse pour Pietrosella.
Ca, ce sont des faits. Ils montrent clairement que le dossier d'accusation (pour des taisons que l'instruction et la justice se sont bien gardées d'élucider) ne repose que sur des accusations mensongères.
L'ouvrage que je viens de faire paraître chez l'Harmattan :
YVAN COLONNA
L'INNOCENCE QUI DERANGE
fait le point sur toutes ces choses. Il permet de mieux comprendre les enjeux de ce procès.