Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
La fortune des mots
La postérité est souvent injuste. Les trois prédécesseurs de François Hollande ont été confrontés un jour à un un quidam peu amène. Ils étaient professionnellement préparé à ce type de rencontre. La répartie de Mitterrand a été superbe: A "Mitterand, fous le camp!" il a répliqué "rime pauvre". Chirac a emprunté à Hercule Savinien Cyrano de Bergerac pour son "Enchanté; je m'appelle Jacques Chirac". Le plus récent Sarkozy est resté dans la cour de la communale pour "Casse-toi pauv'con". C'est cette dernière saillie qui restera dans l'histoire au côté des bons mots (involontaires) du général Mac-Mahon. Son rythme (2+2) est un idéal de simplicité que Nicolas Demorand a conservé pour son adaptation au philanthrope belgo-monégasque."Casse-toi riche con", les quatre syllabes qui ont blessé l'innocence désarmée de celui qui aspire à devenir le compatriote de Halliday (mais pas de Brel et Gellück).
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