Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
– Je sais ce que tu crois ! – Je sais ce que je crois. – Tu me manques. – Je suis en manque. – J’ai ce qu’il te faut. Elle prépare une seringue d’amour. Elle l’a achetée au marché noir, a vrai dire échangée contre son cœur. Elle n’est plus humaine et machine. L’amour disparait. Ses sensations à lui l’égarent. L’ordre de ses choix se confond. L’amour qu’il reçoit est une sucette. La machine aiguille sous la langue et la pression monte. Elle est déjà nue d’un corps brulant. Il est chaud. Les deux se coupent et s’irradient. Leurs fumées sont mortelles, même pour elle. Jusqu’au bout ils s’enlacent et grillent et brillent et grincent. (Ils communiquent en pensée, sans déceler la part réservée)(Leur monde est silence) – Tu vas me laisser mourir. – Je ne vais pas mourir. – Je suis en manque de grâce, tu n’as pas de la haine ? – Pas une goutte. Elle croit qu’il a froid malgré sa posture. Son intelligence la possède désormais, elle est d’un calme. Son âme ne sait plus l’erreur elle arrive encore à le connaître. Quel est son rôle ? – Frappe-moi vite. – Pas une fois. – Persuade-moi alors ! Persuade-moi ! Il fait une crise sensationnelle. – Elle se dresse à distance de cette misère, sûre. Elle s’habille de sa couronne. – Tout ira bien mon frère. Je contrôle. Des mètres cube invisibles
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