Sans surprises

Léonard Decoté est au manche de sa soucoupe ultra rapide. A fond les speedo, l’ensemble dévisse plus que légèrement. Le réparateur de Léonard est plus qu’incompétent, il s’agit de le savoir. Toujours accompagné de magnifiques gazelles, il a un mauvais penchant pour tout ce qui ne brille pas. Cette nuit Léonard s’en va en ville lassé d’établir ses dernières révolutions. Il est en direction de la Méditerranée sans aucunes munitions. Il n’a pas pu choisir. Il file toute la nuit sur les étoiles et ne croise aucune tache blanche. Fier et zen, Léonard accélère et sa plaque se fait la malle. Léo est arracheur de dents, spécialiste en prunelles. Au petit matin, pour sa toilette et la faim il s’arrête à la Mairie du patelin. Les portes mauves lui indiquent que Mr le Maire est alité. Surpris déçu vexé, salis et un peu faible, Léonard remonte à bord. Au milieu de l’après matin, il s’arrête au côté d’une jeune superbe qui se promène vers la navette. Elle a le pouce en l’air. Elle a d’étranges prunelles et des crocs bien soignés. Le pilote s’anime et s’invente une place, il est entre ses jambes, décroché. Arrivés sur la piste, Léonard est douloureux. Elle s’appelle Cécilia. Le vol est en retard et il faut se dépêcher car Léo est tombé sur Lisa et lui a mordu une oreille. Cécilia s’est changée car elle a passé une jupe. Lisa la folle part en volant pour un tarif plutôt mortel. Léo est aux archanges au bras de Cécilia, mais elle s’occupe de lui et prépare le prochain. Les spécialistes en prunelles ont la côte du côté de sa vie. La navette remonte la ligne et au bout Vilko, le plus beau de Cécilia, créateur d’or, en fusion avec elle et ses jolies prunelles. Le salon bouge et fuse et pendant ce temps-ci Léonard attaque une mangue qui se débat et s’en prend même à son voisin. Cécilia rejoint les anges. Le salon bouge et fuse et Cécilia s’endort sa jupe quelque peu raccourcie. Une cicatrice s’échappe et peu au dessus le ciel. Léonard pense à sa petite fille. Il imagine ses prunelles bien plus belles que celles d’Abel beaucoup trop épineuses. Le suspense dure encore Anaelle se baigne toujours. La navette s’arrête à la Lumière, et laisse sa gauche sur sa droite. Lisa encore sur la piste a perdu un peu d’hauteur mais elle se mare quand même. Cécilia est au milieu des fauves et s’en sort plutôt bien. Elle reconnait le roi lion, ainsi toute à son aise le clown triste lui apporte une robe divine assortie d’un bâton magique. On en a presque perdu ses seins. Elle possède une armée de coccinelles. Vilko est au bon port il n’est pas en cavale, il fait de la macro pour ne pas savoir en faire. Le pilote de la navette lui aussi réveillé, s’endort bientôt à l’approche du départ. –« Quelle ardeur dans l’arrivage ! » Elle appréciait le grain. Scène de quais embrumés il et elle s’égarent. Deux minutes impatient Léo retrouve un peu de Cécilia qui est blonde, un peu brune des fois rousse mais d’abord si colorée. Léonard accompagne les amoureux il découvre un échantillon, personne n’a mal aux dents. Cécilia lui promet de prendre soin de ce qu’il aime. Sans engin et sans elle le voilà bien rajeuni. Lisa, elle n’a pas survécu, en plein dans les phares. Léonard décide alors de redescendre sur terre et s’en prend à tout son monde. Enfants chien volatiles chefs mur allées belles, tout y passe. Il fait un tel ram dam que même Silence déménage. Tout seul sur le qui-vive Léo est au Monde trois minutes. Cécilia reprend sa main elle lui annonce Alice. Des prunelles stupéfiantes, une jupe mirobolante, elle s’occupe avec envie des renégats délestés de leur bécane, visiblement ravie de rencontrer docteur et ses six fantastiques doigts. Léonard ne suit plus rien, et n’en croit pas sa bouche. Anaelle est sortie et n’a pas de prunelles. Elle a la fesse droite toute bleue. C’est la fête de la myrtille.