Pas encore de victime à déplorer à Reims. On s'ennuie même plutôt franchement. Les interventions se succèdent. Sans grand intérêt. Pour ma part, j'ai noté deux faits marquants. Premièrement : le foulard de Martine.
Grrrr. Imprimé panthère ou léopard, enfin très félin, on sent que la maire de Lille, tigresse insoupçonnée, est prête à sortir les griffes. Ca va enfin saigner? Allez, la presse l'a promis!
Deuxièmement : l'arrivée de star de Ségolène. Bonne dernière à pénétrer dans la salle plénière, Royal nous l'a joué Festival de Cannes. Alors que l'assistance sombrait peu à peu à l'écoute du discours de Germinal Peiro, les flashs se sont mis à crépiter, une rumeur a parcouru la salle : "C'est elle, c'est Ségolène". Attendue comme le messie...
Alors, le congrès va-t-il se réduire à un affrontement entre Martine et Ségolène, avec Pierre (Moscovici) en arbitre de ce combat de femmes. On se prendrait presque à rêver d'un match de catch dans la boue. Pas forcément pratique avec le foulard panthère autour du cou...
De la boue, il en est encore question tant Reims avait des airs de Woodstock ce vendredi. Je m'explique, à plusieurs reprises, les intervenants à la tribune ont repris cette antienne : "Ce qui nous rassemble est plus fort que ce qui nous divise." Du coup, planait sur l'assistance un esprit presque peace and love. Et soudainement, on se prendrait presque à imaginer Martine, Ségolène et Pierre (Moscovici toujours), des fleurs dans les cheveux, affublés de tuniques en chanvre, se tomber dans les bras en scandant ensemble "Fra-ter-ni-té"!
Alors, combat de catch ou power flower? La suite au prochain épisode.
Bons baisers de Reims,
Rosebud