Les confinés ont du temps. Beaucoup de temps. Les confinés lisent, s'instruisent, écoutent et regardent les différentes chaînes TV ou radios.
Les cons finis occupent les journaux papier, les chaînes de radios ou TV. Les cons finis vomissent à qui mieux mieux sur les confinés. Tout ça, le coronavirus, le manque de masques, les médicaments en sous-production, la légèreté (gentil mot!) du gouvernement, serait de la faute des confinés.
Les cons finis vont même jusqu'à agresser de manière odieuse verbalement ou de manière écrite ceux, qui, par chance, se sont sortis de cette vacherie de virus. Ils osent tout.
Les cons finis pérorent, ils braillent ou criaillent, tels des paons. ils croient, sans doute, et le disent, que les confinés sont trop cons, trop bêtes, pas assez intelligents, pour voir, entendre, comprendre et s'indigner de leur fatuité.
Les cons finis ne s'imaginent pas, même un seul instant, que leur vanité et leur outrecuidance, les entraînent vers leur néant.
Les cons finis voient leur sottise mise au devant des images. Les cons finis sont des clowns grassement payés parfois par les impôts des confinés.
Les cons finis se retrouvent nus et sales dans leur pédantisme de mauvais aloi.
Et pendant, ce temps là, ce temps qui coule, ce temps qui fait réfléchir, ceux qui justement n'en avaient pas du temps, avant le coronavirus, ceux là qui travaillaient comme des damnés pour essayer de garder la tête hors de l'eau. Ceux-là, qui de jaune vêtus, sont sortis dans la rue pour hurler leur désespoir de n'avoir plus d'espoir de ne voir du demain que la suite de leur hier. Ceux-là, rien parmi les tous, ouvrent grand leurs yeux et leurs oreilles et enfin, enfin, ils voient, ils se rendent compte de l'énormité des mensonges qui leur ont été distillés depuis 30 ans au moins.
Demain, les confinés diront leur fait aux cons finis !!