Petit message d'amour et d'eau fraîche comme j'en ai tant l'habitude. Parlons effondrement de société humaine, car en pleine lecture de l'essai de Jared Diamond, "Effondrement", qui me donne quelques réflexions intéressantes dont je fait part, une petite analyse perso.
Au début J. Diamond imaginait que l'effondrement des socités pouvait être liée uniquement aux problèmes écologiques, mais il en retire 5 facteur "Quatres facteurs - dommages environnementaux, changement climatique, voisins hostiles et partenaires commerciaux amicaux - peuvent se révéler significatif ou pas pour une société donnée. Le cinquième facteur - les réponses apportées par une société à ses problèmes environnementaux - est toujours significatif."
En précision pour les dommages environnementaux : "les processus par lesquels les sociétés anciennes ont causé leur propre perte perte en endommageant leur environnement sont au nombre de huit, dont l'importance relative vaire selon les cas : la déforestation et la restructuration de l'habitat; les problèmes liés au sol (érosion, salinisation, perte de fertilité); la gestion de l'eau; la chasse excessive; la pêche excessive; les conséquences de l'introduction d'espèces allogènes parmi les espèces autochtones; la croissance démographique et l'augmentation de l'impact humain par habitant."
Tout ceci permet de comprendre la disparition de civilisation passée, de créer un modèle d'effondrement, dans le but d'en éviter ou d'en anticiper d'autres. Et jackpot ! Carton plein pour nous ;) Et plus de façon isolé. D'autant plus si on se réfère au facteur significatif, décisif ? Niveau réponse écologique, Ô Trump grande figure de l'environnement, lui à la tête du pays le plus avancé du monde... Macron qui attend presque de la responsabilité de la part des entreprises. L'Europe se trouve en crise et nécessite de se repenser. L'amérique du Sud avec pas mal de crises économiques et politiques, l'écologie n'est pas nécessairement le cadet de leurs soucis. L'Afrique, de la guerre civile, de religion avec des islamistes, des famines, des Etats corrompus et des peuples dépossédés de leur ressources, avec le pouvoir des industries qui volent leurs terre en usufruit, violence capitaliste et du droit de propriété.
L'Asie, la Chine peut être un peu mieux quand même, bien plus d'investissement, et le changement peut être intéressant vu la nouveauté de leur développement économique. Le Moyen-Orient la richesse permet de tout acheter ou la guerre détruit les peuples. Malgré tout cela une conscience écologique profonde émerge, devenu omniprésente malgré encore sa faible intensité, et les changements peuvent également paraître si complexe à effectuer, un sentiment paradoxal de culpabilité et d'innocence. Voilà les réponses que je vois apportées aux problèmes environnementaux au niveau des Etats et de la population, l'intensité de la réponse ne m'apparait peut être pas assez forte.
Bon, à quoi ils devraient répondre (en partie...) en essayant de partir du modèle. Bon relation entre les pays, les partenaires commerciaux. Globalement, déjà population/Etat, démocratie en crise et sous représentativité de la diversité des l'ensemble des courants d'opinions. Dans la globalité des Etat un peu. Trump, minoritaire, des nuées de casseur à l'investiture du priésident. Macron 30/40% d'opinion favorable, et certaines choses pourraient ne pas bien se passer. Merkel la moitié de la population max. Le G20 provoque une certaine intensité de contestation, des nuées de casseur à l'investiture du priésident. Crise démocratique simplement, avec une pression ou voracité d'une forme "d'élite", fiancier, politique et intellectuel.
Entre les Etats, du coup les partenaires commerciaux, alliés/ennemis, forte dépendance entre tous, la mondialisation s'étant formé sous cette dynamique et non une autonomie entre chaque continent/espace de vie. Et instabilité de pays à dépendance forte ! Pétrole, matière premières,, nourriture , technologies etc.Pour faire simple, Venezuela ou encore crise Irant et Qatar/Arabie Saoudite et toute une équipe, un peu les Usa. Sa va, je crois, pour l'instant...(et pour nous...).
La dépendance bancaire entre les pays, et pas tout est clean je crois. Sa se trouve on se construit juste sur un château de carte.
Changement climatique et introduction d'éspèces allogènes, on est pas mal là-dessus.Avec l'érosion des sols et l'infertilité on est pas mal. Notre climat instable peut s'avérer très violent pour la nature, 30 % de la production de blé en moins pour l'une de ces 2/3 dernières années. Une année ! Sommes nous autonomes en nourriture en France ? Possible, mais peut que nos méthodes ne le permettront pas.Les pays qui importent leur nourriture, dans le désert... Que feront-ils la faim au ventre ? Attendre la prochaine récolte ? Les espèces animales et végétales déplacé massivement lors de nos nombreux échanges, cumulé aux aléas climatiques le écosystèmes sont complètement changé, 40 ä 50 % des espèces (connus?) disparus en 40 ans. Exemple de chez nous, les frelons asiatiques, les moustiques tropicaux et que sais-je, les ruptures des chaînes alimentaires, que se passera t'il ? Des équilibres millénaires affecté par l'homme, l'anthropocène simplement. Mystère !
Surexploitation des ressources, de la faune et de la flaure, avec donc ces ruptures d'équilibres. La pollution qui détruit les sols, les eaux, les continents de plastique tuant toute vie. Apparamment le plastique visible en mer, estimé, représente 1% des déchets qui pénètrent la mer. 99% sont potentiellement on ne sait où, et ça un autre monde se fait peut être déglingue sec. Et la Terre, quel mystère nous réserve t'elle ? Positif ou négatif ? Les dés sont jetés en tout cas. Pas le choix que de jouer.
Bon c'est déjà pas mal, bien sur c'est encore 1 000 fois plus vaste, mais petite conclusion qu'on pourrait en tirer : si certains tombent, nous pouvons tous chuter. Une complexité dans l'organisation de la cohabitation avec la nature même va forcément émerger, tôt ou tard, soluble ou insoluble, notre écolution est réelement exponentielle. Et peut être que nous ne sommes pas encore sur la meilleur des voies pour faire face à cela, si tant est qu'elle existe, et que le temps nous le permette encore.