Ô jeunesse ! N'as tu pas peur de te réveiller trop tard, un matin de plus ?
L'avenir s'offre à nous, un vrai cadeau d'arsenic
Autant mortifère que magique
Le poison paraît curable si nous usons de toutes nos armes
Mais cette conscience d'être armé ne fait pas l'unanimité
Que cherchons nous ? Réussir dans ce qui échoue ?
Combien suivent des chemins tracés, murmurés par cette vieille société
Les rêves enclavés par le moule imposé
Tu veux construire une nouvelle Terre, mais certains s'en croient déjà propriétaires
Et tu espères un don de la part de ces avares
Heureusement pour eux, ils t'ont offert un canapé en velours
Et ton corps pèse aujourd'hui bien lourd
Malgré l'incendie autour de ta maison, que tu crois ignifugé
Tu reste aisément posé devant ta télé, espérant l'arrivée des pompiers
Mais le plus sage resterais bien de te lever pour imaginer comment t'en sauver
Plus que jamais, la source de nos maux sont indentifiés
Des hommes de raisons miment de s'en occuper
Sans jamais t'avoir questionné sur ta noble volonté
Imaginant que tu souhaites vivre comme un roi
Alors que la sobriété va de soi
Ecoute alors ton coeur, réalise ces rêves
Saisis toi du savoir légué par les anciens
Mais n'imagine pas qu'ils ont la science infuse
Ne joue plus avec les codes qui nous tuent
Ou des cadavres risqueraient de joncher bien des rues...
SR