Mais leur ridiculité (voir dico) assassine mes petits « commerces de proximité ».
Quelle bonne idée que la leur pour « lutter contre la concurrence » !
Pardon, la LIBRE concurrence, c’est-à-dire tout ce qui reste encore de libre dans ce monde à l’envers.
Nous allons donc tous nous bousculer, serrés les uns contre les autres, à la FNAC et autres « grandes enseignes ».
Et le virus saura reconnaître les siens.
Il rodera déboussolé autour de mon cordonnier, mon épicier, mon bazar aux cadeaux de Noël, mon libraire, évitera autant que peut se faire l’école de ma petite-fille et se cassera les dents sur la porte de mon éditeur et de mon petit théâtre fermé.
En revanche, quelle opportunité pour les fabricants de bâches en plastique et pour leurs revendeurs !
Ils iront multiplier (par combien ?) leur chiffre d’affaire. Il en faut partout pour couvrir ces produits que nos tartuffes ne sauront voir.
Enfin et non pas en dernier, cette exhortation pleine de ferveur à Roselyne Bachelot, mon aînée d’un an :
Madame, avec tout le respect que je porte à votre talent de comédienne et clownesse, en tant que ministre de la culture vous venez de mettre les pieds dans le plat.