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Billet de blog 6 novembre 2023

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Sisyphe heureux

& guerres des religions

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La fin de L’Étranger de Camus, l’athée - « Il faut imaginer Sisyphe heureux » - est un paradoxe, la figure de style la plus puissante des trois figures de style de l’ambiguïté.

Le paradoxe invite à réfléchir à tout énoncé que l’on voudrait faire passer pour vérité.

Le Sisyphe de Camus (car le personnage mythologique, violeur et mégalomane n’a rien en commun avec) ne peut donc être heureux dans cette fraction de seconde où le rocher n’est pas encore tombé, car il sait qu’il tombera.

Savoir versus croire, littéralement et dans tous les sens.

Des dieux, il n’y en a pas. « Faites semblant de croire et bientôt vous croirez » me susurre Brassens à mon oreille droite, la meilleure (alors que je suis de gauche, comme vous le savez).

À bon entendeur, le salut !

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