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Ce n’est qu’un florilège. Ça peut durer deux heures et demie, peut-être plus, mais ma patience n’est jamais allée au-delà.
Le tout accompagné, il est vrai, de musiques de toutes sortes, sentimentales, sautillantes, lénifiantes, que sais-je encore. Dommage que l’on n’a pas le choix, je suis assez exigeante en matière de musique.
En 1930, Brecht, mon amour, se plaignait déjà du téléphone, et il avait bien raison. Les visages parlent même quand ils se taisent, la voix plus le visage constituant le pied absolu.
C’était la même année où La Voix humaine de Cocteau se jouait à la Comédie Française.
Allez faire un tour sur YouTube, vous n’en serez pas déçu(e)s : https://www.youtube.com/watch?v=28CkVJhBosM L’interprétation de Sophie Pastrana est magnifique.
Tout comme la déclinaison qu’en faisait en 2001 Francesco Vezzoli dans sa double projection vidéo La Fin de la voix humaine, maintenant au Musée d’Art Contemporain de Turin.
Maladie du siècle: l'autisme non asperger. Celui de Macron d'abord. Ensuite, tous les autres ou presque, dans la rue, le nez dans leur petit parallélépipède rectangulaire.
Aujourd'hui même un grand baraqué a failli me renverser au moment où je sortais de mon immeuble. Il n'a même pas dit pardon.
