Depuis la nuit des temps, par leur pouvoir de fécondation, et, donc, de reproduction, les femmes menacent les phallocraties.
Ce n’est qu’en 1836 et en cycles élémentaire que l’on autorise en France l’enseignement public pour les filles. Elles n’avaient le droit de lire qu’une poignée de livres, celle autorisés par les instances religieuses et le père de famille, le but étant celui de former des épouses et des mères chrétiennes.
Une longue histoire, qui parait aujourd’hui fictionnelle, et que l’on peut lire sur
https://fr.wikipedia.org/wiki/Droit_de_vote_des_femmes
En 1920, les femmes françaises ont pu enfin voter.
Mais juste aux élections communales et provinciales.
Alors que la Finlande avait établi dès 1907 ce droit « sans restriction sexuelles, sociales, ni raciales, pour l'élection du Parlement, avec éligibilité égale des femmes et des hommes ».
Historiquement parlant, toutes les organisations socio-politiques avaient tenté de se protéger du grand pouvoir de femmes : la procréation. Car il fallait que la gent masculine sache à coup sûr qu’elle était bien à l’origine de sa descendance.
Dans ma lointaine enfance, l’enfant-fille que j’étais, n’avait pas le droit d’entrer dans l’église « en cheveux ». Je l’ai fait. Pour tester. J’en suis ressortie indemne. Mon athéisme fête ses 71 ans.
Mais aujourd’hui ? Avec les tests de paternité pratiquement infaillibles de nos jours ?
De plus en plus de femmes voilées dans le monde. Hijab, niqab, burqa, que sais-je encore…
Pourquoi les cheveux font-ils si peur ?
Élémentaire, mon cher Watson ! Parce qu’ils renvoient aux poils pubiens et à ce qu’ils cachent. Ou protègent.
Ce n’est pas pour rien qu’Ève et ses consœurs furent chassées des divers paradis.
Pour rappel:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_la_controverse_des_caricatures_de_Mahomet
Pour rappel :