Votre Mémé dévouée l’a vu depuis sa fenêtre:
Attardons-nous un moment sur les personnages secondaires. Homme, femme et adolescent. Un monde complet. Le hasard fait de temps à autre bien les choses.
Ils ne le regardent pas.
Un Homme Invisible qui, malheureusement pour lui, ne peut traverser les murailles de tant d’indifférence parisienne.
Des affamés il y en a partout dans cette ville infestée par les rats ressuscités de La Peste de Camus.
Les faméliques savent où trouver les meilleures boîtes à déchets, ils savent quand le risque d’y être chassé est minime.
Ça ne date pas d’hier. Et c’est sans lendemain.
Les « représentants de la nation », eux, se crêpent les cheveux ou s’empiffrent aux frais de la Princesse Marianne, qui, elle, a mis sur son compte et sur ses yeux le bandeau opaque de la Justice.
Eux, nos élus, se pavanent devant des journalistes à la botte de Macron.
D'autres journaleux – parmi lesquels des consœurs – présentent sur toutes les chaînes des tuyaux pour « le panier de la ménagère » le moins cher. Avec, en outre, la bénédiction du grand humaniste Leclerc, qui en profite pour renouveler son battage médiatique.
Que faire de ces Animaux malades de la peste, aveugles, de surcroît ?
Il n’y a pas plus Bor(g)ne que celui qui ne veut pas voir.
Une seule solution : DISSOLUTION.
