On en avait rêvé, il y a presque vingt ans. Rêvé d’une Europe, d’accord, un peu économique, mais, par-dessus tout, éducationnelle, culturelle, artistique. Le traité, appelé à l’époque de Maastricht, devrait réunir l’unanimité. Deux pays votèrent contre, la France et les Pays-Bas, la France en tête, le 29 mai 2005, suivie, le 1er juin, par la Hollande.
Une unanimité moins deux est-ce possible ?
Oui, répond La Fontaine. « La raison du plus est toujours la meilleure, » http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/louagneau.htm.
L’Europe des 27 d’aujourd’hui est une coterie, une association de bureaucrates malfaiteurs* occupés à inventer des normes. (Comme celle pour la taille et le poids des tomates sur laquelle j’avais déjà posté un billet il y a longtemps.) Pour justifier le montant de leurs fiches de paie ?
Irai-je ou pas aux urnes ? Aller ou pas y aller ? Interrogation hamlétienne.
Martin Niemöller, pasteur, 1892-1984 :
« Quand ils sont venus chercher les socialistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas socialiste. Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste. Quand ils sont venus chercher les Juifs, je n’ai rien dit, je n’étais pas juif. Puis, ils sont venus me chercher. Et il ne restait personne pour protester. »