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Billet de blog 20 février 2024

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Balance ton Asso’ !

ou N’y voir que du feu

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veux pas voir les arnaques à la loi de 1901*.

Je fais évidemment référence à ceux qui nous gouvernent et qui, ayant l’obligation de nous protéger, laissent courir.

J’aimerais pouvoir croire qu’il existe des associations irréprochables.

Il n’y en a pas dans le domaine de la malvoyance. Tant pis pour moi!.

Tout pour les aveugles, rien pour les malvoyants.

Essayez pour voir sur n’importe quel moteur de recherche. Quoi que vous fassiez, vous tomberez toujours sur https://www.avh.asso.fr/fr, pour ne pas nommer l’asso’ en question.

Ce n’est même pas le fait que l’on ne trouve rien concernant la malvoyance. C’est que l’on ne peut cliquer que sur « JE FAIS UN DON » ou sur « JE DEVIENS VOLONTAIRE ».

Bien. C’est la règle de la pub. Peut-être aussi un droit, même si ce serait injuste.

À cause des subventions.

7,7 milliards d’euros en 2019 (rien de plus récent au Journal Officiel), qu’en principe il aurait fallu justifier.

À cause aussi du manque cruel de contrôleurs, exception faisant ceux des travaux finis de la rubrique « où vas l’argent ».

Mon souci, gros comme le doigt dans l’œil, c’est que l’on n'y parle jamais de malvoyants. Seulement d’aveugles.

Des responsables aveugles conduisant des aveugles.

Rappelons-leur comment s’achève, depuis Brueghel l'Ancien jusqu’à Louise Bourgeois,  tout « en marche ».

Post-scriptum

Les associations, je m’y connais. Un de mes premiers jobs en France (j’étais réfugiée politique d’une dictature) fut celui de secrétaire d’une association 1901. J’étais payée aux coups de lance-pierre, mais c'était mieux que rien. On ne m’avait pas déclarée à l’URSSAF. Pas de pension de retraite, donc. D’autres turpitudes m’avaient emmenée chez les Prud’hommes. Ils m’ont donné raison.

On m’attribuerait bien une « aide à domicile ». Je n’en ai pas besoin. Chez moi, je me débrouille encore pas mal. J'ai besoin juste d'une aide ponctuelle pour certains déplacements.

Peut-être même que, si les rues de mon périmètre de confort parisien n’étaient pas à ce point éventrées, je n’aurais pas peur de me casser. Et ma mutuelle de plus en plus gourmande de cotisations les baisserait un tantinet.

* https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006069570/

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