« Tout le monde aura rencontré le virus d’ici le printemps. »
Je ne me souviens pas quel responsable politique l’avait affirmé sur une chaîne publique, à tel point j’ai été outrée par cette provocation méprisante et par l'injonction à peine masque du « chacun pour soi ».
Alors que :
– le « pic » épidémique n’est pas atteint ;
– le nouveau variant BA.2 est encore plus contagieux qu’Omicron, et les anticorps apparus après une infection ou après la vaccination sont moins performants pour bloquer ce virus ;
– bon nombre de « passeports sanitaires » sont des faux ;
– des lits d’hôpital sont fermés par manque de personnel, et les offres alléchantes faites aux infirmières par l’ARS de l’Île-de-France il y a quelques jours en sont la preuve ;
– les opérations et les soins pour d’autres maladies sont déprogrammés jour après jour ;
– et enfle dangereusement l’indifférence dédaigneuse à l’égard des vieux.
La Mémé en colère que je suis n’a aucune chance d’y survivre. Même un rhume pourrait l’achever, cardiaque et bronchitique comme elle l’est, sur un brancard, pendant des heures, dans un corridor d’hôpital de Paris.
Projet machiavélique pour récupérer nos pensions de retraite ?
Dans le livre dont je vous ai parlé l’autre jour, à la page 123 :
Négation de ce qui fait société
Démantèlement du vivre ensemble
Lois contraires et contradictoires
Sadiquement écartelé
Infantilisé
Puni
&
Chargé d’une responsabilité accrue d’autrui
C'est là où nous en sommes.