Appel lancinant aux statisticiens et aux économistes honnêtes :
Combien coûtons-nous, les retraités pudiquement « en fin de vie », aux assurances, caisses diverses et multiple, soins hypocritement nommés palliatifs, puisque accessibles à seulement 20% d’entre nous ?
En pandémie, ça coûtera certainement encore plus, vu tous ceux qui n’ont plus aucun accès aux soins du fait de l’engorgement de tout. Je suis payée pour le savoir sur mon propre dos.
La conclusion qui s’impose : le but des lois Léonetti-Machin n’est autre que celui d’engraisser encore les marchands de la mort genre ORPEA et autre bienfaiteurs de l’humanité.
Mais ce qui me chagrine encore plus, c’est la grande hypocrisie de l’ADMD, l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, dont je suis membre depuis le siècle dernier, et qui compte plus de 70 000 adhérents.
Bien entendu, il faut d’abord vivre dans la dignité. Mais ça, c’est encore plus compliqué pour la grande majorité des vieux et vieilles de ce pays. Comptez-les, s’il vous plait !
J’accuse !
Pourquoi les présidences successives ne veulent pas changer ce nom en DROIT DE CHOISIR SA MORT[1] ?
La réponse est :
Quand on vise des mandants politiques, le cas de l’ex-président, main droite ou gauche d’Anne Hidalgo, on ne froisse personne et surtout pas les croyants intégristes de toutes les couleurs.
En attendant… Godot, je démissionne.
[1] Tous les pays civilisés autour de nous ont légiféré là-dessus. La France, est-elle civilisée ?