On nous plumera ou nous devrons le faire en Son nom?
Que ferme-t-on ?
Les restos (les bars le sont déjà), les lieux culturels, librairies incluses, coiffeurs, chausseurs et autre commerces bien connus comme principaux foyers d’infection.
Que reste-t-il d'ouvert en sus du secteur alimentaire indispensable?
Eh bien, les lieux où se pratiquent les activités que le nouveau coronavirus fuira comme il fuyait la hydroxychloroquine au temps de gloire du docteur Raoult.
C'est-à-dire, les écoles, les collèges, les lycées, les chantiers BTP, les marchés, les parcs et les jardins, les cimetières et, cerise sur le gâteau, les EHPAD et les maisons de retraite. Car il est évident que ni enfants ni petits-enfants fréquentant notre système scolaire en tant qu’élèves, enseignants ou personnel auxiliaire, ni les travailleuses et travailleurs de toute sorte, personnel médical inclus, de l'entourage des mémés et/ou pépés ne transmettent la covid-19. N'est-ce pas, Président?
En suspense, peut-être, la question des lieux de culte. Leurs haut-dignitaires (là, même pour une féministe comme moi, féminin impossible) réclament haut et fort que l’on les laisse ouverts, vu que la proximité des dieux, saints et autres prêchi-prêcha protège mieux que toute distanciation sociale, laïque, elle, hélas! Et les terroristes, eux, devront se rabattre à nouveau sur les écoles.
Heureusement, on ne touche pas à la liberté des buralistes et des fumeurs. Panem et circenses. Viva! Un supplément de brioche tout de même, s’il vous plait !
Enfin mais non pas en dernier, grâce aux attestations, qui peuvent être fabriquées à gogo, nous circulerons - sans rien voir - autant et aussi loin que l’envie nous en prenne.
À plus ! Je cours à la papeterie.
La Mémé de plus en plus en colère