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Billet de blog 30 novembre 2023

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Balance ton logement social !

Et les lois perverses. Avec mes pensées très émues aux enfants, aux jeunes et aux moins jeunes de la rue ou hébergés – disent-ILS – dans des lycées désaffectés – désaffectés pour quelles raisons ? Avec aussi ma grande colère envers ceux qui nous gouvernent.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Dans le foyer pour vieillard(e)s « autonomes et indépendant(e)s où, moi, je suis hébergée*, car il faut préciser d’emblée que nous n’avons pas le statut de locataire – aucun statut d’ailleurs – il n’y a que trois éléments qui fonctionnent. Plus ou moins.

  1. Le chauffage (par le froid qu’il fait depuis quelques jours, j’en remercierais n’importe quel dieu si j’étais croyante).
  2. L’eau courante, polluée tout de même à cause des canalisations pourries de toute la ville (de toutes les villes ?), que je ne bois pas, d’où des dépenses faramineuse en eaux minérales sans nitrites, qui, eux, provoquent le cancer colorectal et/ou le diabète de type 2 ;
  3. Et non pas en dernier, la « Responsable » – mot que je mets entre guillemets vu qu'il se mord la queue en ne voulant rien dire – de ce foyer pour vieux schnocks, vive, intelligente, cultivée et prénommée Nadine, est totalement démunie devant le grand je-m'en-foutisme de la Mairie de Paris dont tout ça dépend.

Que pourrait-elle faire pour que, de sous la fine couche de peinture blanche craquelée des murs, ne surgissent plus jour après jours ces balafres vertes ?

Ou pour les pauvres colonnes de la ventilation mécanique (VMC) jamais nettoyées depuis au moins 5 ans, alors qu’il y a obligation de nettoyage 2 x l’an ?

Contre les deux très lourdes portes d’entrée susceptibles de déboîter toute épaule ? Pour ma part, après une première expérience malheureuse, j’attends le temps qu’il faut, devant ou derrière elles, un bienfaiteur plus solide qui prenne ce gros risque.

À part ça, une rue de passage de bus, camions, ambulances, voitures de pompiers et de police, bruits contre lesquels les boules Quies sont impuissantes, une fine couche blanche de peinture murale craquelée de partout, de sous laquelle sortent des balafres vertes, une douche de 70 cm2, heureusement, je suis squelettique, et une robinetterie d’avant le déluge qui n’arrive à mitiger l’eau à une température raisonnable sans un énorme gaspillage.

Enfin et certainement pas en dernier, des bouches d’aération qui n’aspirent pas mais crachent de la poussière et même des particules pas fines du tout.

L’enfer étant pavé par de bonnes intentions, la loi perverse m’ayant forcée à ce dernier recours pour avoir un toit est l’Alur de 2014, https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000028772256.

Loi interdisait aux propriétaires de virer un locataire de 70 ans, mon cas à l’époque, sauf s’il devait y habiter lui-même ou y faire habiter un parent proche. En outre, il devait lui proposer un logement équivalent, périmètre géographique compris.

Jusque là 🙂 pour mézigue.

Mais les lois sont faites pour être contournées.

Il avait suffit à Monsieur O.D.  Ô rage ! Ô Désespoir ! Ô vieillesse ennemie ! – de me pourrir le quotidien et d’augmenter le loyer au-delà de mon « pouvoir d’achat », 😠, beurk pour cette expression, omniprésente par ces temps de disette généralisée.

Pour le reste, tout va bien, Mme la Maire de Paris.

* Car il faut préciser d’emblée que nous n’avons pas le statut de locataires, aucun statut d’ailleurs. Même pas le droit de verrouiller nos porte.

Il suffirait que l’on nous accuse de rage pour s’en débarrasser.

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