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Billet de blog 5 juin 2015

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Baby Blues dans le "Institut du Bien-être Familiale"

MOTS CLES : LILIANA HERNANDEZ MONTES, CORRUPTION, TRAFFIC D'ARMES, CORRUPTION.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Un bébé est mort dans un foyer de l'institut appelé "Bienestar Familar" plus connu sous le nom de Malestar Familiar. Les fait se sont passés à Cartagena de Indias, une ville sur la mer des Caraïbes du narcoétat Colombien. Le bébé est "tombé par hasard" dans un seau d'eau!! Le grand-père a raconté a El Universal que le 1er juin une femme est allée dans sa maison criant en "accident" . Il ne vivait pas très loin du foyer,  a pris sa moto pour l'ammener à l'hôpital mais le bébé était décédé! Le monsieur met en cause directement le foyer et avec raison car il avait un rendez-vous et il a dû déposer le bébé pour la garde,  mais les responsables au lieu de de s'occuper des bébés ont "commencé à faire le ménage" et comme cela que "l'accident est arrivé"!!!
El Universal est un journal que on connais bien et qui respecte la liberté d'expression, ou du moins il essaie de le faire. On a pu s'exprimer dans ces pages sur une affaire de crime de lèse humanité,  mais aussi pour une affaire visant à rétablir les droits d'un enfant! L'affaire faisant référence à une avocate corrompue qui a causé un malheur incalculable à une famille. Un cas tellement complexe qu'elle est encore en cours, mais le volet du droit de la famille a pu se résoudre en partie grâce à cette publication. La réputation de l'avocate est de notoriété publique. On fait référence à ceci car, chose "curieuse", on a dû se battre contre cet Institut où l'avocate en question travaillait comme Juriste lorque les faits se sont produits.

Cette femme, Liliana Hernandez Montes, est connue pour être le maillon perdu dans le fameux carroussel des contrats; à l'époque elle a aussi tout fait pour s'incruster dans une famille pour faire profiter son frère de juteux contrats et profiter elle-même de la position politique de quelqu'un. Par ailleurs elle a enlevé en toute impunité les droits d'un enfant maintenant adulte, en "manageant" avec sa soeur bactériologiste tout l'examen de paternité du dit enfant lorsqu'elle occupait ce poste dans cet institut de malheur. Elle a donc caché les résultats de paternité de l'enfant et, profitant d'une disparition forcée, elle est restée impunie longtemps jusqu'à qu'on retrouve l'enfant quand il avait 18 ans...Nous avons dû alors la contacter à travers son fils qui nous a dit "être occupé avec les enfants de gens qui managent le pays" et nous a offert de l'argent pour arranger la situation; ensuite elle l'a fait voyager au Canada pour gagner du temps... sans succès!

Ledit Institut a été saisi et bien que nous leur ayons exposé la situation, ils ont managé comme des pieds l'affaire sans faire leur travail correctement.  La "défenseur" plus connue comme "attaquante" a entamé un procès "administratif" alors que même le plus idiot sait que ce type d'affaire doit être instruite par un Juge! Les "travailleuses sociales" plus connues comme "travailleuses anti sociales" se sont contentées d'appeler le jeune garçon pour lui poser des questions bizarres sur une personne qui travaille a Lavalin sans chercher à l'aider ou à le protéger. Nous sommes ré-intervenus en faisant des pressions inimaginables, et oh surprise,  ils ont "trouvé" un expédiant! Le fameux expédiant consiste en une juridiction '"juzgado" où le fonctionnaire s'est laissé acheter pour donner la copie qu'il continue à "chercher". Inutile de dire que ce fonctionnaire connait bien l'avocate verreuse. 

Contre tout attente de l'Institut et de l'avocate Hernandez, l'examen de paternité a pu se refaire dans les règles de l'art presque deux décenies après! Quand je dis qu'il y a des gens bien là-bas, je sais de quoi je parle. Le Professeur Emilio José Yunis Turbay , qui s'elevé contres des instituts du narco-état plusieurs fois, a effectué le test de paternité pour montrer ce que nous savions déjà: un resultat de 99,99965% de filiation. Ledit Institut n'a rien fait et chaque fois que nous les avons mis en face des faits, ils ont mis une risible machine burocratique en place. Il faut savoir que la directrice est directement nommée par le pouvoir exécutif, le poste étant politique et est géré par de drôles normes de  fonctionnement, ce qui ne permet pas qu'on puisse intervenir sur le travail des "défenseurs" ou des "travailleuse sociales" . C'est ubuesque!

Ce que est plus incroyable, c'est qu'une Juriste d'un institut censé protéger les enfants, puisse "cacher" de tels résultats. Il faut également savoir que Hernandez Montes continue à exercer en toute impunité, mais maintenant travaillant en indépendant en montant des sociétés qui lui permettent d'empocher des millions avec l'argent qu'elle a pillé à l'état.... Comble de l'ironie, le garçon  qui nous a offert de l'argent ne s'est pas présenté à l'examen de paternité pour prouver s'il existe ou pas une filiation entre les deux jeunes...

Lorsque le narcoétat fait reference a Liliana Hernandez Montes on l'associe a des malversations. Dans un re-twit fait par un Procureur et la fameuse journaliste Maria Jimena Duzan on peut lire ceci :
14:48 - 23 sept. 2013  Fiscal Consultor ‏@FiscalActivo
@MJDuzan Por qué nadie en la fiscalía le ha preguntado al señor Emilio Tapia quien es la abogada sucreña Liliana Hernandez Montes?
traduit : Pourquoi personne au parquet ne demande à Monsieur Emilio Tapia qui est l'avocate de la région de Sucre Liliana Hernandez Montes?

et dans le twit du parquet on lis :

Fiscal Consultor ‏@FiscalActivo 4 Jun 2013
El eslabón perdido "Liliana Hernández Montes" conexión con contratistas, hay que indagar, Emilio Tapia la conoce y le pagó varias mordidas!
Traduit : le lien perdu "Liliana Hernandez Montes", connection avec des contratistes, il faut investiguer, Emilio Tapia la connaît et lui a payée de dessous de table!

Elle a aussi par la suite établi des contrats avec eux à travers son réseau pourri, notamment un  où ont aussi été mêlés les Picaros Nule!. Enfin petit échantillon de la longue liste que Hernandez Montes a à son actif...Et bien qu'elle ne travaille plus pour eux,  l'institut continue à commettre des erreurs gravissimes. J'ai déjà publié l'investigation menée par le grand journaliste d'investigation basé en Colombie, Manuel Teodoro sur la façon dont les enfants sont vendus au sein de l'institut, sans parler de abus sexuels dont un cas a été récemment rapporté de Palmira, Valle. C'est dégoutant ce qu'on peut voir dans ce narco-état. 

Quand j'ai osé dénoncer tout cela, un autre fils de l'avocate (lui aussi juriste) a osé me menacer de mort!! Elle a bien transmit à son fils le tradition de sa maison. Padron est aussi impliqué dans le carrusel de contratations, dans le lien on peut bien lire : SEMANA a revisé les registres d'entré du district de Cundinamarca et a trouvé, par exemple, que Silivio Padron, un des enfants de Liliana Hernandez, est rentré le même jour que le manuscrite enregistre un des paiements de pot des vins à " l'entité" pour 214 millones de pesos. Padron a visité la "Secretaira de Obras Publicas", la même que Liliana Hernandez visitait fréquemment pendant deux ans de suite.

Les menaces de Padron contre ma personne sont connues par les services de Police, le GIGN basé en Colombie, le Premier Ministre, l'Elysée et le Ministère des Affaires étrangères, qui nous ont fortement déconseillée de nous rendre dans ce narcoétat, chose que bien sûr on n'a pas l'intention de faire car on les méprise profondément et l'endroit ne nous plait pas du tout ; depuis très très longtemps:  on ne lui trouve aucun charme.  Mais il faut souligner que cet institut ICBF, est bien connu pour son manque de protection aux enfants.
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Quant au bébé qui est mort cette semaine, bien sûr l'institut s'est dépêché de défendre la femme responsable du foyer et sans hésiter a affirmé qu'elle preste un bon service. Ils osent mentir et déclarer des inepties sans hésiter. Et bien qu'ils dissent que cette femme donne toute satisfaction, ils consentent "collaborer avec les autorités pour que les faits soient éclaircis" : quand on pense aux parents on ne sait pas s'il faut rire ou pleurer...
Pendant que la directrice générale apparait à la une des journaux, paradant pour demander la prison à perpétuité pour des violeurs menant un débat d'idées avec le procureur général, la directrice régionale s'est manifestée avec une note ridicule en "déplorant" la situation et en offrant des "accompagnements" pour la douleur. C'est vraiment le comble du cynisme. Ils laissent mourir les enfants et après ils offrent "des accompagnements"? Le foyer a été fermé durant "l'investigation" et les pauvres enfants ont été replacés dans d'autres foyers.
Deux ans auparavant le conseil d'état a condamné l'institut.... Le tribunal a demandé à l'entité le paiment de l'indemnisation à la famille du bébé: ne doutons pas du fait que cette indemnisation sera ridiculement faible...Voilà comment les enfants sont "protegés" dans ce pays. Les gens qui dénoncent cela ne  se trompent pas quand ils affirment que ce pays est le sanctuaire de l'impunité!.

Encore une fois je sens que la vie a été généreuse avec moi en me permettant d'être citoyenne d'un pays où de telles atrocités sont plutôt rares...pauvres Colombiens si loin des véritables lois sensées les protéger, pauvres enfants pris en charge par un Institut qui est connu pour ses tristes scandales...

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