Cela fait quelques heures qu'une cour fédérale de l'empire des esclaves dit que l'agence nationale de sécurité considère comme illégale une loi qui était passée auparavant par le congrès et qui autorisé la collection des échos dans le diaphragme oscillant. Il faut rappeler que cette loi faisait référence au terrorisme, mais bien sûr, dans leur logique de masse ils ont récolté des milliards de conversations de citoyens lambda.
Ces appels du domaine de la vie privée ont constitué un stock d'informations dont on se demande quel pourrait être l'usage, et s'il a bien servi à détecter une bombe à retardement ou à seulement à connaître la taille du slibard de monsieur tarte tampion ou à savoir si Madame Suzette a terminé son cycle de révolution hormonale tout en se trompant sur la quantite d'oeufs à mettre dans la farce de la turkey le jour d'action de graces.
Ces actes patriotiques ne sont que des façons d'espionner la vie des autres mais sans le climat Berlinois; ça a servi également à dépenser le pognon et le temps, tout ça après avoir générer la pieuvre d'Al Quaida...mentionons aussi qu'ils ont pris comme auxiliaire de torture les honorables psychologues et quelques jours auparavant ils les ont amené à la barre. Les Puritains connaissent l'effet de retour et c'est sans doute pour ça que le journal de la jungle d'asphalte a comparé l'hexagone dans un éditorial à "Un état sous surveillance"...
Dans un passé le monarque était le point de rassemblement des divisions chez les Francs. Une bonne semelle en caoutchouc remplace avantageusement le transmetteur avec des granules en carbone. Puis, le président motard monte une usine à gaz pour arrêter des bombes à retardement et espionner les individus subversifs tels que les chômeurs et les retraités pendant que sa vie privée est souvent agitée par le pilleur des coeurs, et il a été véleitaire pendant 30 ans sur le terrain politique en parvenant quand même au but qu'il s'est fixé! Il a quand même du bol, on a retrouvé Forest Gump. Il a du bol avec les gonzesses, il a du bol avec l'histoire; tout comme l'histoire a du bol avec la justice et les juges qui décident de freiner la course du tricycle du petit Nicolas dans sa course vers les jardins : on parle de trafic d'influences et de corruption dans la sacoche...mais son mécano invoque les principes de la cour des "droits de l'Homme" et riposte en l'imitant : "je l'aiderai"...
Mais ce qui est drôle chez les cocoricos, c'est que les juges qui ont démonté la roue de son tricycle "dans l'état de surveillance" peuvent être remplacés par des parlementaires préalablement validés par l'Assemblée nationale. Effet retour chez les Francs...et dans le nouveau code de conduite des écoutes on parle des dérives : voici une belle dérive mais pour une fois la dérive a une belle gueule...parce qu'il a été bien dit que l'espionnage ne pourra pas s'appliquer dans un domicile, ni aux journalistes ni aux "avocats cibles"...voilà qu'une bonne exception est faite. Espérons que cela ne s'arrête pas au milieu du guét et que l'on ne se retrouve pas avec un "non lieu" comme dans le cas des crèmes de perlimpinpin.
Et puisqu'on dit que le chef du gouvernement peut ordonner la cessation des écoutes on espère que Valls s'interposera à n'importe qu'elle décision du patron. Pour le coup avec l'histoire de la friture sur la ligne, tout le monde en parle chez nous, les Francs, qui avons été comparés par les Ricains à des casseurs des libertés individuelles. Aujourd'hui le congrès outre atlantique qualifie d'illégal ce qu'il considérait comme légal en nous donnant une leçon de morale; les juges franchissent le pas et vont écouter les histoires croustillantes du petit Nicolas avec son baveux.
Ce qui m'amuse c'est que c'est en trimant dans la grande prairie que j'ai appris que l'information vaut le pouvoir, et avec la nouvelle loi sur les écoutes, Matignon prend le pouvoir...pour quelqu'un qui a été impressionnée par le discours de Valls à l'Assemblée en me disant qu'un grand homme d'état était né cela relève de la joie...on va voir jusqu'à quand. J'ai vu des fachos afficher "Je suis Charlie" et le lendemain critiquer pourquoi on caricaturait soeur Emmanuelle. Lorsque j'ai appris à jacter le Franquignol j'ai aussi compris qu'ici tout est une histoire de Rififi.